Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Soleil N° 13191 du 15/5/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Conseil des ministres: Recrutement de 1.000 agents de santé dont 500 sages-femmes
Publié le jeudi 15 mai 2014   |  Le Soleil


Les
© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Conseil des ministres s’est réuni, le mercredi 14 mai 2014, au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky Sall.

Au titre de sa communication du jour, le président de la République a, dans un premier point, évoqué et déploré les nombreux décès causés par les accidents de la route survenus au cours de la semaine écoulée. Il a notamment relevé le violent choc ayant occasionné la mort de plusieurs personnes dont trois gendarmes, outre les blessés. Le Chef de l’Etat s’est incliné devant la mémoire des disparus, avant d’adresser ses condoléances attristées à leurs familles et à la Nation.

Portant à nouveau son attention sur les facteurs à l’origine de tels drames, le président de la République a fermement engagé le gouvernement à mettre en œuvre une campagne vigoureuse et efficace de communication et de sensibilisation, pour renforcer le moyen de la prévention routière. Il a aussi invité le gouvernement à s’assurer de la généralisation des contrôles techniques des véhicules de transport et à veiller au renouvellement accéléré des parcs de véhicules de transport de personnes et des gros porteurs, souvent impliqués dans les accidents.

Le Chef de l’Etat a réitéré ses directives relatives à la modification consensuelle du Code de la route.

Concernant la prise en charge sanitaire des accidentés, le président de la République a invité le gouvernement à accélérer la réalisation du projet du Centre national de Traumatologie à Diamniadio, pour une meilleure gestion des urgences. Sous ce rapport, il s’agira de mettre en place, les moyens logistiques adéquats (ambulances, héliports et hélicoptères d’évacuation), pour secourir utilement les victimes.*

Abordant la tenue du 9 au 18 mai 2014, de la 11ème Biennale de l’Art africain contemporain « DAK’ART 2014 », le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cet événement pour réitérer son attachement et son soutien à la communauté artistique.

En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Artistes, il s’est fortement réjoui de la vitalité de la création artistique nationale, dans tous ses domaines d’expression, malgré les difficultés rencontrées par les acteurs. Il a, à ce sujet, demandé au gouvernement, en rapport avec la communauté artistique du Sénégal, de mettre en œuvre un partenariat pour le renforcement de la création artistique (Parca). Ce nouveau pacte devra susciter et consolider les vocations et productions artistiques, tout en optimisant la valeur ajoutée de notre potentiel culturel, dans l’économie nationale.

Le président de la République a, en outre, engagé le gouvernement à prévoir, à partir de 2015, la construction de l’Ecole nationale des arts et métiers (Enam) sur le pôle urbain de Diamniadio, afin d’assurer à nos jeunes artistes, une formation moderne et une meilleure insertion dans le circuit économique. Il a également invité le gouvernement à déployer un programme spécial d’acquisition par l’Etat et ses démembrements, des œuvres artistiques, en vue d’un soutien renforcé à la création.

Le Chef de l’Etat a, enfin, exhorté le gouvernement à veiller, avant fin 2014, à la mise en place, en concertation avec tous les acteurs concernés, d’un système d’assurance et de protection sociale adapté au développement du secteur culturel.
Le président de la République a évoqué, dans le troisième volet de sa communication, la question du renforcement impérieux du dispositif de lutte contre la mortalité maternelle et infantile.

A ce sujet, il a demandé au gouvernement d’intensifier les actions de lutte contre la mortalité maternelle et infantile à travers la sensibilisation soutenue des femmes, l’extension des campagnes de vaccination contre les maladies infantiles, l’équipement adéquat des centres et postes de santé et le renforcement des personnels de santé, notamment dans les zones reculées ou enclavées du pays.

Concernant toujours le dispositif de lutte contre la mortalité maternelle et infantile, le président de la République a informé le Conseil de sa décision d’autoriser le recrutement exceptionnel, à partir de 2014, de 1 000 agents de santé dont 500 sages femmes, afin de matérialiser davantage sa politique d’amélioration de la santé maternelle et infantile.

Au titre de son agenda, le Chef de l’Etat a entretenu le Conseil de sa participation au 24ème sommet du Forum économique mondial, qui s’est tenu du 7 au 9 mai 2014 à Abuja, sous le thème : « Accélérer une croissance inclusive et créatrice d’emplois ». Le président de la République a aussi informé le Conseil de la tenue à Dakar, les 14 et 15 juin 2014, de la Conférence sur le financement des Infrastructures en Afrique, qui va concerner seize (16) projets sélectionnés.

Le Premier ministre a présenté au Conseil, une communication portant compte rendu hebdomadaire des activités gouvernementales, en mettant l’accent, entre autres, sur :
- La réunion sur les nouveaux mécanismes de financement de l’économie (Fonsis, Bnde, Fongip) ;
- la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale des sages-femmes ;
- la réunion technique sur le programme de construction de lycées professionnels ;
- le suivi des travaux de lutte contre les inondations ;

Sur le point relatif aux nouveaux mécanismes de financement, le Premier ministre a informé le Conseil du démarrage des activités des trois établissements mis en place, avec des ressources mises à leur disposition.

Le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte au Conseil de l’état d’avancement du processus de mise à disposition et de distribution des semences et du matériel agricole, sur l’ensemble du territoire national. Le ministre s’est félicité du déroulement des opérations. Il a, par ailleurs, attiré l’attention du Conseil sur les menaces qui pèsent sur la zone des Niayes, à cause d’une urbanisation non maîtrisée et galopante. Pour faire face à ce phénomène d’émiettement continu des terres de cultures dans cette zone des niayes, le président de la République a décidé de mettre en application une réglementation adaptée, qui va désormais organiser la non-cessibilité des assiettes foncières, pour usage d’habitation.

Le ministre de l’Economie et des Finances a entretenu le Conseil de la situation de l’économie nationale, en relevant des progrès comparativement à 2013, avec des indicateurs macro-économiques affichant à la fin du premier semestre 2014, des performances appréciables. Concernant la revue de l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) avec le Fmi, le ministre a noté, à mi-parcours, les bonnes perspectives empruntées par notre économie et constatées par tous les acteurs impliqués dans l’exercice. Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal émergent a rendu compte au Conseil, de la disponibilité en fin mai 2014, de l’étude environnementale préalable à la réalisation de l’autoroute Diamniadio – Touba, un des projets phares du Pse.

Le ministre du Commerce, de l'Entreprenariat et du Secteur informe la présenté au Conseil les conclusions issues de la réunion ad hoc des Ministres sur les accords Ape. Il a noté l’accord trouvé entre le Comité et le Nigéria, afin de lever les réserves émises par ce pays, dans le cadre de la convention projetée, CEDEAO-Union européenne.

Le ministre a, par ailleurs, informé le Conseil de la baisse du prix du pain, à la suite de la chute des cours mondiaux de la farine, outre les effets positifs la concurrence entre meuniers. Ainsi, le prix du sac de farine de 50 kg, homologué 20 000 FCFA en 2013, est passé à 18 000 FCFA au premier trimestre de l’année en cours. Les prix des baguettes se présentent comme suit :
- 65 grammes…………… 50 FCFA ;
- 125 grammes…………. 100 FCFA ;
- 190 grammes…………. 150 FCFA.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
Projet de loi relative à la gouvernance des universités publiques sénégalaises
Projet de décret portant code des marchés publics.

NOMINATIONS
Au titre des mesures individuelles, le président de la République a pris les décisions suivantes :

Madame MaymounaDiop SY, Ambassadeur du Sénégal aux Pays Bas, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur SauliNiinistö, Président de la République de Finlande, avec résidence à la Haye ;

Monsieur Sahite Sarr SAMB, Conseiller aux Affaires culturelles, précédemment Conseiller technique au Ministère de la Culture et du Patrimoine, est nommé, Directeur général du Théâtre national Daniel SORANO, en remplacement de Monsieur Massamba GUEYE ;


SECTEUR DE LA SANTÉ: RECRUTEMENT DE 1.000 AGENTS POUR COMBLER LE DÉFICIT EN RESSOURCES HUMAINES
Sans ressources humaines en quantité et en qualité, il ne peut y avoir de système de santé performant. Pourtant, parmi les maux qui gangrènent les systèmes de santé en Afrique, figure, en bonne place, le déficit de personnel. Le Sénégal ne constitue pas une exception en la matière. Nombreux sont, en effet, les médecins, sages-femmes, infirmiers, entre autres agents de santé, qui chôment. C’est dans le but de réduire le déficit criant en ressources humaines que l’Etat du Sénégal a décidé, à compter de cette année, de recruter exceptionnellement 1000 agents de santé. L’information est contenue dans le communiqué du conseil des ministres de ce 14 mai 2014. Et, la moitié des nouveaux recrutements d’agents de santé sera constituée de sages-femmes. Une aubaine pour les dames en blouse rose, car rien que dans ce corps paramédical, plus de 2000 agents sont au chômage. Un état de fait que l’Association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal, ainsi que les différents acteurs engagés dans l’amélioration de la santé des femmes et des enfants n’ont cessé de déplorer dans un pays où la mortalité maternelle reste très élevée (392 décès pour 100.000 naissances vivantes, selon l’Enquête démographique et de santé (Eds, 2010). Cette mesure du chef de l’Etat vient donc « matérialiser davantage la politique d’amélioration de la santé maternelle et infantile ».

Surtout que l’accès universel aux soins de santé est une pièce maîtresse de toutes les initiatives prises pour faire en sorte que les populations puissent se soigner partout au Sénégal et par un personnel qualifié. Comme l’ambitionne d’ailleurs la Couverture maladie universelle mise en œuvre par le président Macky Sall pour faciliter à toutes les couches de la société l’accès aux soins. Dans cette stratégie, les sages-femmes, en contact permanent avec les femmes et leurs enfants, ont un rôle à jouer en les sensibilisant et en les orientant dans le respect des règles élémentaires d’hygiène, la gestion du calendrier de vaccination, entre autres actes de routine nécessaire à leur survie.

Maïmouna GUEYE

HALTE À L’INDISCIPLINE SUR LES ROUTES
Evoquant le premier point de sa communication d’hier, en Conseil des ministres, le chef de l’Etat a longuement insisté et déploré les nombreux décès dus aux accidents de la route de la semaine écoulée. Mieux, le président de la République a notamment relevé le violent choc ayant occasionné la mort de plusieurs personnes dont trois gendarmes, outre les blessés. Il en a profité pour présenter les condoléances de la Nation aux parents des victimes.

Depuis quelques années, on ne peut plus rester, une semaine, sans évoquer des cas d’accidents mortels sur la circulation que ce soit à Dakar ou à l’intérieur du pays. C’est le cas encore sur la route de Sédhiou avec deux morts. Il urge que nos conducteurs aient un nouveau comportement face à ces débordements meurtriers. Il faut mettre fin à l’indiscipline qui caractérise nos routes. Quotidiennement, on assiste à des scènes qui ne s’expliquent pas. Portant à nouveau son attention sur les facteurs à l’origine de tels drames, le président de la République a fermement engagé le gouvernement à mettre en œuvre une campagne vigoureuse et efficace de communication et de sensibilisation, pour renforcer le moyen de la prévention routière. Cette campagne de communication est nécessaire d’où l’implication des ministères comme l’Education nationale et la Jeunesse et des Valeurs civiques, mais surtout les associations sportives et culturelles (Asc) qui mobilisent autant de monde durant leurs activités. Mieux, le président a aussi invité le gouvernement à s’assurer de la généralisation des contrôles techniques des véhicules de transport et à veiller au renouvellement accéléré des parcs de véhicules de transport de personnes et des gros porteurs, souvent impliqués dans les accidents. Pourtant, de gros efforts ont été faits ces dernières années par l’Etat en renouvelant le parc automobile avec une forte implication du Conseil exécutif des transports urbains (Cetud) dont la dernière décision est de doter la banlieue de nouveaux taxis pour remplacer ceux dits « Clandos ». Des mesures phares ont aussi été annoncées par le chef de l’Etat, avec les directives relatives à la modification consensuelle du Code de la route. Une idée partagée par tous les acteurs du transport, syndicats, transporteurs, moniteurs d’auto école, usagers et techniciens du secteur serait de doter notre pays d’un nouveau code.

Après l’ex-Cto devenu hôpital de général de Grand-Yoff, le président de la République a invité le gouvernement à accélérer la réalisation du projet du Centre national de Traumatologie à Diamniadio, pour une meilleure gestion des urgences. Sous ce rapport, il s’agira de mettre en place les moyens logistiques adéquats (ambulances, héliports et hélicoptères d’évacuation), pour secourir utilement les victimes, a expliqué Macky Sall au Conseil des ministres.

El H. Abdoulaye THIAM

POLITIQUE CULTURELLE: VERS UN PARTENARIAT POUR RENFORCER LA CRÉATION
Hier, en Conseil des ministres, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a demandé au gouvernement, en rapport avec la communauté artistique du Sénégal, de mettre en œuvre un partenariat pour le renforcement de la création artistique (Parca).

Le président de la République, Macky Sall, a évoqué, hier, en Conseil des ministres, la 11ème Biennale de l’art africain contemporain (Dak’art 2014). A cette occasion, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement, en rapport avec la communauté artistique du Sénégal, de mettre en œuvre un partenariat pour le renforcement de la création artistique (Parca). Selon le communiqué du Conseil des ministres, « ce nouveau pacte devra susciter et consolider les vocations et productions artistiques, tout en optimisant la valeur ajoutée de notre potentiel culturel, dans l’économie nationale ».

Sur cette lancée, le président de la République a engagé le gouvernement à prévoir, à partir de 2015, la construction de l’Ecole nationale des arts et métiers (Enam) sur le pôle urbain de Diamniadio, afin d’« assurer aux jeunes artistes, une formation moderne et une meilleure insertion dans le circuit économique ». Le président Macky Sall a également invité le gouvernement à déployer un programme spécial d’acquisition par l’Etat et ses démembrements, des œuvres artistiques, en vue d’un soutien renforcé à la création. La communauté artistique sénégalaise a hâte de voir le vote de la loi sur le mécénat culturel.

Sur ce point, l’artiste et critique d’art, Ousmane Sow Huchard, a rappelé, mardi, lors d’un panel sur le mécénat, que l’Etat du Sénégal, dès sa naissance, s’était engagé délibérément sur la voie du développement culturel, en apportant son aide à la culture à travers le concept Etat mécène. « Cette volonté du premier président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor, s’est traduite par des structures, des textes réglementaires ».

Au cours de la réunion avec les ministres, le Chef de l’Etat a exhorté le gouvernement à veiller, avant fin 2014, à la mise en place, en concertation avec tous les acteurs concernés, d’un système d’assurance et de protection sociale adapté au développement du secteur culturel. Sur ce registre, la définition du statut de l’artiste est l’un des axes prioritaires de la politique culturel du Sénégal à côté de la Nouvelle société de gestion collective du droit d’auteur et de la promotion et la valorisation de la diversité culturelle.

En janvier 2013, au cours d’une conférence de presse, le ministre de la Culture, Abdou Aziz Mbaye avait défendu : « Il faut travailler afin d’en finir avec la précarité qui est signe d’un certain sous-développement avec une société qui laisse ses artistes dans un état de dénuement déplorable ». Ainsi, un comité de pilotage en charge de l’élaboration d’un statut des artistes avait été mis en place. Ledit comité avait à charge de produire un document et il s’agira de faire de l’artiste un travailleur normal, régi par les même règles et droits de protection sociale et retraite. En 2010, l’Etat du Sénégal et un pool d'assureurs avaient signé une Convention pour la couverture sociale des métiers de la culture. Le document comportait trois volets : assurance-maladie, assurance prévoyance et assurance retraite.

 Commentaires