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Kaolack : Dali Bakhoum condamné aux travaux forcés à la perpétuité pour 3 crimes
Publié le mardi 3 decembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Kaolack - Dali Bakhoum a été condamné lundi par la Cour d'assises de Kaolack (Centre) aux travaux forcés à perpétuité, pour avoir tué son épouse, incendié le domicile de ses beaux-parents et tenté d’assassiner sa belle-mère.

Cet ancien lutteur, 35 ans, est reconnu coupable de meurtre, de tentative d’assassinat et d'incendie volontaire sur un lieu d’habitation. Il est détenu à la maison d’arrêt et de correction de Fatick depuis le 21 mai 2012.

Dali Bakhoum était très remonté contre son épouse, Diamboye Mbodj, qui était retournée chez ses parents, à Mbellacadiao, au motif que son époux n'obéissait pas aux rites du mariage chez les Sérères, l'ethnie à laquelle ils appartenaient tous les deux.

L’ancien lutteur soupçonnait son épouse de le tromper, avec la complicité de sa mère. Le 12 mai 2012, il s'introduit nuitamment dans la case de sa belle-mère, Ama Sèye Diagne, à qui il administra des coups, à l'aide d'une barre de fer, en croyant régler son compte à un amant de son épouse.

Diamboye Mbodj, couchée dans le même lit que sa mère, reçoit des coups qui engendrent chez elle des dommages corporels, au cou et sur l'une des mâchoires. Elle succombera à ses blessures.

Dali Bakhoum a dit, devant la Cour, avoir allumé du feu pour identifier la personne qu'il prenait pour l'amant de son épouse. Quand la maison a pris feu, il a pris le soin d'en évacué ses trois enfants, selon ses dires.

L’avocat général Théophile Turpin, qui a qualifié les faits d’assassinat commis sur Diamboye Mbodj, de tentative d’assassinat sur Ama Sèye Diagne et d’incendie volontaire, a requis une condamnation à la perpétuité.

Les avocats de la défense, Mes Aliou Sow et Ousseynou Faye, ont estimé qu’il s’agit d’un crime passionnel.

Me Sow a sollicité une application bienveillante de la loi, estimant que son client a agi sous l’emprise de la colère, "en voyant s’écrouler tout ce qu’il avait construit depuis de longues années".

"Il est allé au bout de sa passion et je prie la Cour de ne pas le juger au bout de sa vie", a soutenu Me Faye.

PON/ESF/SAB

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