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Insécurité, viols, meurtres: Le Sénégal en danger
Publié le lundi 24 mai 2021  |  Rewmi
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© aDakar.com par DR
Des marches de protestation au Sénégal
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L’insécurité est grandissante au Sénégal. Il ne se passe plus un seul jour sans qu’un cas d’agression ou de meurtre ne soit relaté par la presse. Les agresseurs font régner la terreur. Cette situation est due à plusieurs causes. Et si les autorités compétentes ne prennent pas les mesures qui conviennent, le Sénégal va tout droit vers le chaos.
La population vit dans la peur. Les agresseurs dictent leur loi. Tous les jours des personnes sont agressées, dépouillées et parfois même tuées par des personnes mal intentionnées. La semaine dernière, une étudiante congolaise a été tuée par un multirécidiviste, récemment gracié de prison par le Président Macky Sall. La mort de l’étudiante remet en cause la question de l’insécurité au Sénégal et plus principalement à Dakar.

Un tour dans certaines artères de la capitale sénégalaise permet de constater qu’il est plus facile de se procurer un couteau que du pain. Des commerçants exposent des couteaux en pleine rue et en plein jour. La situation est beaucoup plus inquiétante durant les fêtes de Tabaski. Même si ces couteaux à la base sont des ustensiles, ils sont très vite détournés de leurs objectifs dans les mains d’un malfaiteur. Des agresseurs et personnes mal intentionnées en font leurs armes de prédilection. Au sein des familles, ils sont à l’origine de nombreux drames.

Les armes blanches, classées à la 5e catégorie, ne sont pas les seules qui sont utilisées par les malfaiteurs. Les plus coriaces utilisent parfois des armes à feu ou des gourdins pour commettre leurs forfaits. Au Sénégal, l’obtention et le port d’arme sont bel et bien régis par la loi n° 66-03 du 18 janvier 1966 portant autorisation de port ou de détention d’armes. Mais malgré cette loi les réfractaires réussissent toujours à se procurer des armes de manière clandestine pour commettre des abominations sur les populations.

Mais le législateur ne peut pas aller jusqu’à interdire drastiquement l’emploi de couteaux ou coupe- coupes. Mais dans ce cas de figure, le Lieutenant-Colonel Diop invite à ce que leur vente soit réglementée et confiée à des armureries, surtout en période de fête religieuse mais pour éviter qu’elle ne soit détournée de leurs objectifs.

Cette situation a plongé les concitoyens dans une peur bleue. Certains quartiers sont devenus de véritables zones à risques. Face à ses cas d’agressions et de meurtres, certains sénégalais ne sont plus en sécurité. Mais pour l’ancien Commissaire divisionnaire de Police, Cheikhouna Keita, les sénégalais n’ont pas de quoi s’alarmer. « Le Sénégal a un coefficient correct de sécurisation tant de jour que de nuit. Si le Sénégal n’était pas sécurisé, personnes n’oserait sortir », rassure-t-il avant d’inviter les autorités à ajuster les stratégies pour renforcer le sentiment de sécurité.

Face à la situation actuelle les sénégalais doivent s’adapter pour leur propre sécurité. Pour se faire ils sont invités à éviter de circuler certaines heures ou fréquenter des zones criminogènes. « Ils doivent aussi être attentifs à la tenue des passants, particulièrement au sortir des banques, dans les marchés et environs. Mais surtout, être réactif devant des évènements menaçants », conseille le Lieutenant-Colonel Adama Diop qui se veut clair : « Vouloir se protéger ne signifie pas aussi porter une arme sans être en règle ».

L’insécurité est devenue un véritable problème de société au Sénégal. Les autorités compétentes en matière de sécurité publique sont invitées à prendre à bras le corps ce problème qui risque de s’envenimer si rien n’est fait. Un risque zéro est une utopie, alors le citoyen doit lui-même contribuer à asseoir sa propre sécurité dans le respect de la loi à l’instar des Forces de défense et de Sécurité.
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