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Grève des chauffeurs d’hydrocarbures: La situation toujours tendue, la Senelec pourrait être touchée
Publié le samedi 24 avril 2021  |  Enquête Plus
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© Autre presse par DR
Une grève des chauffeurs d`hydrocarbures paralyse le secteur de la distribution
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Les dernières nouvelles issues du mouvement d’humeur des transporteurs des hydrocarbures ne sont pas rassurantes. Loin de là. La situation pourrait aller au-delà de la pénurie de carburant qui commence à se faire sentir et toucher la Senelec.

Les chauffeurs tenaient, hier un sit-in à Dot-Maristes et continuent de camper sur leurs positions, tandis que les transporteurs disent qu’ils ne peuvent pas faire plus d’efforts que ce qui est déjà dans les nouveaux accords. Selon des informations obtenues par Emedia.sn, les dépôts de Dot et Senstock, qui s’occupent du stockage des hydrocarbures, n’ont pas chargé, depuis le début de la grève, mercredi dernier. Et à terme, cela risque d’impacter la distribution du courant par la Senelec. Des réquisitions sont prévues, pour éviter une telle situation qui pourrait être intenable, si jamais l’électricité manquait, en plus du carburant, en pleine période de ramadan.

Pour l’heure, l’État est en train de s’organiser pour un plan de ravitaillement. Des camions de gros transporteurs ont été réquisitionnés, dans ce sens. Le ministre du Pétrole et des Énergies a convoqué le syndicat, hier. Mais celui-ci n’a aucune emprise sur la base qui a fini de se radicaliser. Les chauffeurs refusent de lâcher du lest.

Pourtant, suite à la réunion de jeudi dernier, en présence du ministre du Pétrole, Aïssatou Sophie Gladima, sur le principe, un accord a été trouvé pour une augmentation de 20 000 FCFA sur l’indemnité de logement qui passe de 40 000 FCFA à 60 000 FCFA, une augmentation de 5 000 FCFA sur la prime de risque, passant de 45 000 FCFA à 50 000 FCFA, et l’acceptation d’une retraite complémentaire de 3 mois de salaire.

Une proposition rejetée par les chauffeurs qui réclament 100 000 F CFA de primes de risques. Depuis hier, c’est la ruée des automobilistes dans les stations d’essence. Sur place, la tension est toujours vive.
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