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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ouvre le chantier de la rationalisation des masters dans les Universités et écoles de formation
Publié le mardi 16 mars 2021  |  aDakar.com
Séminaire
© aDakar.com par LB
Séminaire sur la rationalisation des masters dans l`enseignement supérieur
Saly, le 15 mars 2021 - Le ministre de l`Enseignement supérieur et de la recherche a présidé, ce lundi 15 mars 2021, un séminaire sur la rationalisation des masters dans les établissements d`enseignement supérieur.
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La question des masters de recherches dans les établissements d’enseignement supérieur est au cœur d’un séminaire présidé, à Saly, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Cheikh Oumar Anne.

L’objectif est une rationalisation des masters proposés dans l’enseignement supérieur pour une formation de qualité et efficiente. Selon un décompte établi par le ministère de l’Enseignement supérieur, au Sénégal, il y a 295 masters proposés. Et les étudiants ont énormément de difficultés à finir les formations dans les délais impartis. D’où la nécessité de réformer, selon Cheikh Oumar Hann.

"Le nombre de Master professionnel est très limité. Les étudiants qui viennent faire un master (1 et 2) pour deux ans passent 5 ans dans le système. Aucun étudiant ne réussit en master 2 en une année. Tous les étudiants qui viennent en master 2, ils redoublent avant de réussir. Ce dispositif n’est pas performant. Il faudra alors normaliser", a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Cheikh Oumar Anne.

Au cours de la rencontre de trois jours qui a débuté lundi 15 mars 2021, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a également mis en corrélation la multiplicité des offres de master avec la question de l’emploi proposé aux étudiants après trois années de formation.

"Si tous les étudiants en Licence veulent aller faire un master, c’est parce qu’ils n’ont pas une formation qui leur permet d’accéder à l’emploi. La question est claire. Il faudra normaliser. La réforme de fond devra aller dans la professionnalisation des filières et l’employabilité de nos diplômés", a indiqué le ministre Cheikh Oumar Anne.

À l’issue du conclave, des solutions rapides et efficaces sont attendues pour un enseignement supérieur de qualité et qui donne l’opportunité aux diplômés de trouver rapidement du travail sur le marché.

Makhtar C.
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