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Sud Quotidien N° du 2/12/2013

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Présentation du livre « le contrôle du licenciement des délégués du personnel au Sénégal » : Les qualités d’un auteur discret
Publié le lundi 2 decembre 2013   |  Sud Quotidien


Littérature
© Autre presse par DR
Littérature : présentation, du livre de Babacar Diakhaté


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C’est un parterre de collègues, d’amis, de parents et de camarades d’amphi, qui a envahi le WARC, à l’occasion de la présentation, mercredi dernier, du livre de Babacar Diakhaté: «Le contrôle du licenciement des délégués du personnel au Sénégal», publié aux éditions l’Harmattan Sénégal. Les panélistes n’ont pas manqué de peindre la dimension humaine et intellectuelle de l’auteur, ancien de l’Enam et ex inspecteur du travail.

La cérémonie de présentation du livre «Le contrôle du licenciement des délégués du personnel au Sénégal» de Babacar Diakhaté, qui a eu lieu le mercredi dernier au Warc, a été l’occasion pour les panélistes de parler à la fois du contenu de l’ouvrage et des qualités humaines et intellectuelles de l’auteur de l’ouvrage.

Celui qui est chargé de présenter l’auteur, en l’occurrence le journaliste Mademba Ndiaye, a trouvé la «parade» sémantique pour renoncer à la mission redoutable, voire impossible de «parler de quelqu’un par nature très discret». Il s’est alors abstenu de parler de l’auteur Babacar Diakhaté, pour aborder le sujet, peindre le «je» sous des traits du «petit frère». En une phrase, il a tenté de cerner la dimension du concerné : «Quand Babacar Diakhaté a voulu présenter un livre, le Pr Rawane Mbaye, universitaire et islamologue, s’est déplacé. Sa présence ici en dit long sur la personne qui nous réunit aujourd’hui». Le journaliste enchaîne par ces mots : « C’est très compliqué d’avoir des relations avec Babacar, car vous êtes envahi par une surdose d’affection qu’il distribue sans limite». Mademba Ndiaye emprunte un autre détour pour présenter Babacar Diakhaté, une feinte qui a consisté à parler des gens autour de lui, notamment de sa maman qui, à la disparition d’un être cher, a fait cette réflexion : «la mort fait partie de la vie. Dieu fait toujours ce qui est bien».

Mais si Babacar Diakhaté a pu écrire ce livre, certainement c’est grâce à son épouse «qui s’est occupée de tout le reste», dira le journaliste. Et d’éventer le secret des Diakhaté : «le «talisman» de cette famille est : compétence et discrétion», fait-il remarquer. Alors, quoi de plus naturel de tomber «amoureux» de Bababar Diakhaté, mais au sens freudien du terme, par le transfert qui nous permet de s’accomplir à travers l’autre. Quant au Pr Babacar Kanté, de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb), il s’est fait le devoir de parler du chercheur Babacar Diakhaté. «C’est dire tout le plaisir à travailler avec Babacar Diakhaté sur un sujet pertinent. Parce que souvent, ce n’est pas la qualité des chercheurs qui est mise en cause, mais la pertinence du choix du sujet. Diakhaté a fait œuvre utile», dira-t-il.

Le Pr Babacar Kanté a partagé les trois «plaisirs» à encadrer le travail de l’auteur : Le premier est lié à la complexité du sujet «à cheval sur deux domaines, à la croisée des disciplines, mais à l’arrivée nous avons un livre qui a un impact sur l’économie».

Le deuxième plaisir, c’est la manière dont Babacar Diakhaté a conduit la recherche, avec toute la rigueur qui sied et la richesse de la documentation. Et le Pr kanté de rendre hommage à cette catégorie de professionnels qui donnent au travail de recherche universitaire toute sa valeur.

Enfin le troisième plaisir, c’est la patience, et au bout de l’effort, cet excellent résultat. Ce travail dépasse, selon le Pr Kanté, les limites de l’ouvrage pour devenir un manuel. Sa contribution doctrinale, avec toutes les qualités scientifiques, donne à Babacar Diakhaté le profil d’un universitaire qui réunit ces trois qualités: le savoir ; le savoir-être ; et le savoir-faire. En résumé, «l’auteur représente un symbole, un lien organique entre l’entreprise et l’universitaire», dira le Pr Kanté.

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