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Affaire d’accusation de “viol répété“ et “menace de mort“ contre Ousmane Sonko: L’opposition parlementaire engage la résistance
Publié le mardi 16 fevrier 2021  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Rentrée politique du parti “Pastef, les patriotes“
Dakar, le 5 janvier 2020 - Le Parti Pastef a effectué, ce dimanche 5 janvier 2020, à DaKar, sa rentrée politique. La manifestation s`est tenue en présence de son leader Ousmane Sonko.
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Sonko par ailleurs leader de Pastef dans le cadre la plainte pour «viol répété» et «menace de mort» déposée par Adji Rabi Sarr, employée d’un salon de massage contre lui. La journée d’hier, lundi 15 février, a été ainsi marquée par des échanges houleux lors de la mise en place de la commission Ad hoc chargée de statuer sur la requête de cette levée de l’immunité sous l’égide de Cheikh Bara Doly Mbacké du Groupe parlementaire libéral et démocratique et le mandat donné par le Grand parti de Malick Gakou à ses députés de voter contre cette procédure.

L’opposition parlementaire refuse de cautionner la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane
L’affaire de la plainte pour «viols répétés» et «menaces de mort» déposée par Adji Rabi Sarr, employée d’un salon de massage contre le leader de Pastef, Ousmane Sonko, continue d’alimenter la tension au sein de l’hémicycle.

En effet, après la démonstration de force devant le domicile d’Ousmane Sonko sise à la cité Keur Gorgui à la suite de sa convocation par la Section de recherche de la Gendarmerie nationale dans le cadre de l’enquête qu’elle a ouverte concernant cette affaire le lundi 8 février dernier, c’est au tour des députés de l’opposition parlementaire de prendre le relais hier, lundi 15 févier.

En effet, convoqué par la commission des lois de l’Assemblée nationale pour les besoins de la mise en place de la commission Ad hoc chargée de statuer sur la requête de levée de l’immunité parlementaire de leur collègue Ousmane Sonko formulée par le procureur de la République dans le cadre de cette affaire de «viols répétés» et «menaces de mort», le groupe parlementaire libéral et démocratique a refusé dans un premier temps de communiquer le nom de ses deux représentants devant siéger au sein de cette dite commission ad hoc.

A la sortie de cette rencontre, Cheikh Bara Doly Mbacké soulignant que les débats ont été houleux entre les différents représentants de groupes parlementaires a justifié la position de son groupe par le fait que le procureur qui a visé X dans sa requête transmise au président de l’Assemblée nationale ne parle pas du leader de Pastef. «Les débats ont été houleux, car j’ai demandé à la présidente de nous présenter les documents fournis parles autorités judiciaires. Car, nous voulons savoir si, sur les documents, c’est le nom de Ousmane Sonko qui y figure ou pas», a expliqué le président du groupe parlementaire de l’opposition dans des propos rapportés par nos confrères d’Igm.sn avant de poursuivre, «si nous devons lever l’immunité parlementaire, nous devons savoir exactement si c’est Sonko qui est nommément visé ou c’est contre X. On ne peut lever l’immunité de Sonko si c’est une plainte contre X. Mais, elle m’a répondu, que j’avais déjà posé la même question au président de l’Assemblée et qu’il n’a pas répondu. Donc elle, elle ne répondra pas.»

Sous ce rapport, alors que le groupe de la majorité Benno Bokk Yakaar qui a béni cette procédure a posé sur la table la liste de ces huit représentants au sein de cette commission ad hoc, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly a ainsi demandé un temps de réflexion pour son groupe. Finalement, c’est dans la soirée qu’ils ont procédé à la divulgation des noms de leurs deux représentants au sein de cette commission ad hoc.

Il s’agit de Moustapha Mamba Guirassy et Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly. Dans la même soirée, le Grand parti (Gp) de Malick Gakou est monté au créneau pour s’opposer vigoureusement contre cette procédure de levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef. Dans un communiqué rendu public, le bureau politique du Grand parti a annoncé avoir «donné mandat aux députés, membres du Grand Parti, de voter contre la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de “vols répétitifs avec arme à feu et menaces de mort ».

Pour rappel, les représentants de la majorité parlementaire au sein de cette commission ad hoc sont entre autres, Demba Babéyel Sow, Mame Bounama Sall, Pape Birame Touré, Adji Mergane Kanouté, Mously Diakhaté, Mamadou Woury Baïlo Diallo, Dieh Mandiaye Ba et Aymérou Gningue.

S’agissant des Non-inscrits, ils sont représentés par Fatou Ndiaye, militante du parti Rewmi d’Idrissa Seck, nouvel allié du président Macky Sall depuis le remaniement ministériel du 1er novembre dernier.
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