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Couvre-feu - Respect des droits humains: «Les actes de violence ne doivent pas être tolérés»
Publié le jeudi 7 janvier 2021  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par SB
Le centre-ville de Dakar totalement bouclé par la police
Dakar, le 25 juillet 2017 - Un important dispositif sécuritaire a été mis en place par la Police nationale dans le centre-ville de Dakar pour empêcher la tenu de la marche que l`ancien président de la République avait appelé à tenir.
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Les organisations de défense des droits de l’Homme essaient d’anticiper sur d’éventuels cas de violence qui pourraient être exercés sur les personnes qui violeraient le couvre-feu. Elles demandent l’application stricte de la loi pour les punir.

Les images des violences perpétrées lors des premiers jours du premier couvre-feu avaient choqué les Sénégalais. «Avec la mise en œuvre du couvre-feu et d’autres mesures liées à l’Etat d’urgence, les autorités étatiques et les forces de défense et de sécurité doivent respecter les lois en toute circonstance», alertent les organisations de défense des droits humains. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) et Amnesty international Sénégal (Ais) demandent à la population de respecter les mesures liées à l’Etat d’urgence, le couvre-feu en particulier et exhortent en même temps les autorités étatiques et les forces de défense et de sécurité à scrupuleusement respecter les lois en vigueur au Sénégal sur l’Etat d’urgence. «Nous rappelons aux autorités et aux forces de défense et de sécurité que les seules sanctions encourues par les personnes qui ne respectent pas les mesures en vigueur, dont le couvre-feu, sont celles prévues par l’article 21 de la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’Etat d’urgence et à l’Etat de siège, à savoir un emprisonnement de 2 mois à 2 ans et une amende de 20 mille à 500 mille francs ou de l’une de ces deux peines seulement», expliquent ces organisations. Une façon pour elles de rappeler les scènes de brimade vécues par des citoyens qui avaient violé les mesures du couvre-feu lors de sa première mise en œuvre. «Les actes de violence contre les personnes qui ont été largement documentés lors du couvre-feu, qui a duré du 23 mars au 30 juin 2020, ne doivent pas être tolérés et leurs auteurs doivent être traduits devant la justice», rappellent les trois organisations qui estiment que les autorités «doivent enfin prendre les dispositions utiles pour faciliter les déplacements de personnes pendant le couvre-feu, en cas d’urgence médicale ou familiale et les porter à la connaissance du public».
Il faut savoir que le Président Sall a signé le décret sur l’Etat d’urgence assorti du couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès de 21h à 5h pour endiguer la recrudescence des cas de Covid-19.
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