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Franc CFA: “la garantie n’a plus été utilisée depuis 30 ans“
Publié le mardi 8 decembre 2020  |  www.financialafrik.com
Sénégal
© Autre presse par dr
Sénégal : Hausse de 527 milliards de FCFA de la masse monétaire en mai
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Mobilisée à plusieurs reprises dans les années 1980, la garantie de la France n’a plus été utilisée depuis le début des années 1990, lit-on dans le rapport du sénat français sur le pourtour des nouveaux accords monétaires entre l’Hexagone et la zone CFA, notamment XOF. Le Franc CFA est soutenu depuis la dévaluation par ses seules contreparties que sont la production des biens et services au sein de la zone et, fonction de celle-ci, les réserves de change.

Les accords de coopération monétaire se traduisent donc par une mutualisation des réserves de change. En contrepartie de la garantie de convertibilité, les pays de la Zone franc doivent centraliser la totalité de leurs réserves de change officielles auprès de leur banque centrale qui, en retour, doit déposer un pourcentage de ces avoirs en devises sur un compte d’opérations ouvert auprès du Trésor français (50 % pour la BCEAO et la BEAC, 65 % pour la BCC). Ces réserves sont librement accessibles et rémunérées pour la part des réserves devant être obligatoirement déposées (aujourd’hui au taux plancher de 0,75 % pour la BCEAO et la BEAC, 2,5 % pour la BCC).

Contrairement à ce qui se lit souvent, l’obligation de détenir une partie des réserves sur un compte d’opérations auprès du Trésor ne constitue pas une taxe sur les pays de la Zone franc et ne sert pas à financer la dette française au détriment du développement des économies locales, égrène le rapport qui passe en revue les critiques à l’encontre de la monnaie commune à huit pays d’Afrique de l’Ouest et six en Afrique Centrale.

“Les réserves sont librement accessibles et servent de contrepartie à la garantie octroyée par la France. Elles sont par ailleurs rémunérées à des conditions avantageuses, et ce d’autant plus dans le contexte actuel de faiblesse des taux (taux plancher de 0,75 % pour les réserves de la BCEAO et de la BEAC et de 2,5 % pour les réserves de la BCC, alors que les placements à vue sont aujourd’hui rémunérés au taux de – 0,40 % voire – 0,50 %). La France a ainsi versé 54,8 millions d’euros aux banques centrales africaines de la Zone franc en 2018 et 62,6 millions d’euros en 2019”.
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