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Levée de sanctions des acteurs de la lutte : le nouveau CNG gracie les arbitres
Publié le mardi 24 novembre 2020  |  Enquête Plus
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© Autre presse par Lizpaba
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Les arbitres faisant l’objet d’une sanction sont réintégrés, à la suite de la grâce que leur a accordée le nouveau Comité directeur du Comité national de gestion (CNG) de la lutte sénégalaise, ce samedi, lors de sa première réunion.

Le bras de fer entre le corps arbitral et le Comité national de gestion (CNG) de la lutte sénégalaise va connaitre son épilogue. En effet, la nouvelle équipe dirigeante de la discipline a annoncé une levée des sanctions qui pèsent sur les arbitres.

Dans un communiqué parvenu à ‘’EnQuête’’, le nouveau président du CNG a déclaré, ce samedi, lors de la réunion du Comité directeur, que ‘’le CNG de lutte a gracié l’ensemble des acteurs qui étaient sous le coup de sanctions. Et dans le lot, tous les arbitres’’.

Ibrahima Sène ‘’Bira’’ a toutefois précisé que les arbitres ‘’étaient sanctionnés selon les règlements du CNG’’, pour avoir enfreint ces même dispositions.

Au début du mois de mars dernier, la Commission règlement et discipline de l’instance dirigeante de la lutte avait prononcé de lourdes sanctions sur des membres de la Commission des arbitres. Il s’agit de son président Sitor Ndour, également membre du CNG, qui a écopé d’une suspension à vie, son secrétaire général Pierre Malick Ngom et le responsable des arbitres en charge de la lutte sans frappe Babacar Diop qui ont pris 5 ans ferme. Pour sa part, le président de la Commission centrale des arbitres de Thiès, Aboubacry Dramé, a écopé de 2 ans ferme. Ces sanctions leurs sont infligées suite à un mouvement d’humeur qu’ils avaient enclenché. Dans leurs doléances, les hommes au sifflet revendiquent une couverture d’assurance. Selon eux, depuis 1997, ils ne bénéficient d’aucune assurance. L’autre revendication concerne leurs honoraires jugés ‘’dérisoires’’.

Lors de la rencontre du Comité directeur, les débats ont porté également sur les moyens financiers des démembrements du Comité national de gestion de la lutte jugés insuffisants. Les représentants des comités régionaux de gestion de la lutte ont porté à la connaissance du nouveau président du CNG leur ‘’manque de moyens’’.

Selon le communiqué, le nouveau boss de l’arène sénégalaise a pris l’engagement, avec ses collaborateurs, ‘’de trouver les ressources additionnelles pour leur venir en aide’’. Dans sa communication, Bira Sène a fait le compte-rendu de la cérémonie de passation de service avec l’ancien président du CNG Alioune Sarr. A l’en croire, l’équipe dirigée par celui-ci a laissé dans les caisses dudit comité la somme de 10,9 millions de francs CFA. Cet argent, dit-il, sera reversé dans les caisses du CNG par le ministère des Sports. Il a également informé les membres du Comité directeur qu’une somme de 5 millions de francs CFA, provenant du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19, sera mise à la disposition de tous les acteurs impactés : promoteurs, lutteurs et autres.

La nouvelle équipe dirigeante de la lutte sénégalaise a déjà pris un certain nombre de mesures au profit des acteurs. Ainsi, lors sa première réunion, la semaine dernière, le bureau du CNG a décidé de réduire les coûts des licences des promoteurs et des lutteurs. Désormais, les promoteurs de lutte avec frappe ne débourseront que 200 000 F CFA pour le renouvellement de leur licence, au lieu de 500 000 F CFA. Les organisateurs de combats en lutte simple ont également bénéficié de cette baisse. Le coût de la licence passe de 100 000 à 75 000 F CFA. Les lutteurs aussi ont vu le coût de leur licence baisser. Celle des lutteurs avec frappe passe de 10 000 à 5 000 F CFA. En lutte sans frappe, les lutteurs ne payent désormais que 3 000 F CFA contre 5 000 F CFA auparavant.

LOUIS GEORGES DIATTA
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