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Ouverture du gouvernement à d’autres forces politiques: Macky passe à l’acte
Publié le lundi 2 novembre 2020  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Conseil des ministres décentralisé: Le chef de l`État face à la presse
Dakar, le 20 Juillet 2016 - Le président de la République a fait face à la presse, à l`issue de la réunion décentralisée du Conseil des ministres. La rencontre s`est tenue à la Mairie de Pikine. Photo: Macky Sall, président de la République avec le gouvernement Le conseil des ministres
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Longtemps agitée dans le landerneau politique, la question de l’ouverture ou l’élargissement du gouvernement à d’autres forces politiques s’est concrétisée hier, dimanche 1er novembre. Le chef de l’Etat a ouvert son gouvernement à des leaders de l’opposition, tel qu’Idrissa Seck du parti Rewmi et à ses deux lieutenants, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop. Il en est de même pour Oumar Sarr, ancien du Parti démocratique sénégalais (Pds) et actuel membre Nouveau parti démocratique (Npd).

Fin du suspense sur l’ouverture ou non du gouvernement par le chef de l’Etat Macky Sall à d’autres forces politiques du pays, qui ne sont pas de la mouvance présidentielle. Débattu sur les plateaux de télévisions et de radios…, analysé par les observateurs de la sphère politique et autres, l’élargissement du gouvernement à d’autres acteurs politiques, autres que ceux du régime en place, s’est matérialisé hier, dimanche 1er novembre.

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a ratissé large, en intégrant dans son attelage gouvernemental des grosses pontes de l’opposition. En effet, la grosse entrée dans la gestion des affaires du pays est celle du président du parti Rewmi. Idrissa Seck, qui a terminé deuxième à la dernière présidentielle, avec 899 556 voix, soit 20,51%, atterrit la Présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Pourtant, il était pressenti par certains pour occuper le poste de Chef de l’opposition. Ainsi donc, c’est un retour dans l’attelage pour Idrissa Seck et son parti, car il n’y est pas retourné seul. Il a «amené» dans ses bagages un de ses proches, en l’occurrence Yankhoba Diatara, actuel ministre de l’Economie numérique, et des télécommunications, en remplacement à Ndeye Tické Ndiaye Diop. Il en est de même du Coordonnateur départemental de son parti à Linguère, en l’occurrence Aly Saleh Diop. Le leader du parti Rewmi semble ainsi avoir été récompensé pour son silence sur toutes les affaires brûlantes qui ont secoué le régime, depuis le début du deuxième mandat de Macky Sall. Pas un seul mot sur les scandales autour des contrats pétroliers, de la gestion du Fond «Force Covid-19», les inondations et la polémique sur le Plan décennal de lutte contre les inondations, les 94 milliards, entre autres.

Le chef de l’Etat ne s’est pas limité en si bon chemin dans son ouverture à son opposition. Il est allé piocher dans les rangs des ex-compagnons du président Abdoulaye Wade du Parti démocratique sénégalais (Pds). Il a ainsi nommé Oumar Sarr au poste de ministre des Mines et de la Géologie. Ainsi donc, les frondeurs du Pds qui avaient accepté d’aller prendre part au dialogue national, sans l’aval de Me Wade, ou encore qui avaient mis sur pied le Nouveau parti démocratique (Npd), viennent d’être récompensés.
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