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1 milliard de Fcfa réclamé à Bougane Gueye Dany et Ahmed Aidara
Publié le jeudi 15 octobre 2020  |  senenews
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© Autre presse par DR
1 milliard de Fcfa réclamé à Bougane Gueye Dany et Ahmed Aidara
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Si le maire de Guédiawaye Aliou Sall, partie civile dans cette affaire, a été représenté par son avocat, Bougane Gueye Dany et Ahmed Aidara ont comparu, ce jeudi, devant la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour répondre, respectivement, des chefs de diffamation et de complicité de diffamation. Les prévenus ont apporté des éléments de réponse sur les faits à leur reprochés.

Prenant la parole, le président directeur général du Groupe D-Media s’est dit désolé de la tournure des choses. Très en verve, Bougane Gueye Dany trouve scandaleux que l’on traîne son groupe devant les juridictions sénégalaises à cause d’une revue de presse. Ce, d’autant que, pense-t-il, Ahmed Aidara n’a fait que relater des faits écrits par un journaliste. Sans y ajouter un commentaire.

Ce dernier a conforté la thèse soutenue par son boss. A l’en croire, il n’a fait que reprendre les écrits du journal « Direct News » qui accusait, Aliou Sall d’avoir vendu une partie de la mairie de Guédiawaye.

D’ailleurs, le Directeur de publication de ce journal et le journaliste auteur de l’article ont été jugés le 3 septembre dernier. Reconnus coupables de diffamation, ils ont été condamnés à 6 mois avec sursis en sus, ils doivent payer, en guise de dommages et intérêts, la somme 10 millions de francs CFA à Aliou Sall.

Ce dernier réclame, par le biais de son avocat, Me Sadel Ndiaye, le montant d’un milliard de francs CFA à Bougane Gueye Dany et Ahmed Aidara. Car, pour la robe noire, il n’y a pas pire affront que d’accuser un maire de vouloir vendre le siège de la municipalité. Le maître des poursuites a, dans cette affaire, joué la carte de la neutralité en requérant l’application de la loi.

Pour sa part, l’avocat de la défense, Me Boubacar Wade a plaidé la relaxe de son client. Il estime qu’il n’y a pas de diffamation. Il va même plus loin en considérant cette procédure comme une entrave à la liberté de la presse. Il avait, auparavant, plaidé une exception pour demander l’annulation de la procédure pour vice de forme. Mais le juge, après avoir joint au fond l’exception et écouté les différentes parties, a mis l’affaire en délibéré pour jugement qui sera rendu le 19 novembre prochain.
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