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Matchs amicaux, tests Covid, stade Lat Dior,… : La «feuille de match» de Me Senghor
Publié le mardi 29 septembre 2020  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
La Fédération sénégalaise de football donne des détails sur la préparation des Lions
Dakar, le 13 février 2018 - Le président de la Fédération sénégalaise de football a donné des explications sur la préparation de la phase finale de la Coupe du monde 2018 par les Lions du Sénégal. L`équipe de la FSF a annoncé plusieurs matches amicaux. C`était au cours d`une rencontre avec les journalistes organisée par l`Anps. Photo: Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football
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A quelques jours de la première sortie des Lions dans un contexte de Covid, contre le Maroc et la Mauritanie en amical, le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, fait le point.

Comment se passent les préparatifs des deux matchs amicaux des Lions, contre le Maroc et la Mauritanie ?
Depuis que les accords ont été obtenus avec les deux équipes, la préparation a commencé et on est de plain-pied dedans. Pour ce qui concerne le match le plus immédiat, c’est le match contre le Maroc à Rabat. Nous sommes en train de travailler sur tout le protocole sanitaire déjà pour pouvoir voyager et on discute avec nos partenaires marocains pour que tout se passe bien. Sur place, ils ont pris toutes les dispositions pour nous accueillir. Globalement, la seule équation qu’on doit régler, ce sont les problèmes liés aux tests Covid pour pouvoir entrer au Maroc. Une fois sur place, on sera en regroupement en vase clos. Et certainement, 48 heures avant le match, il y aura d’autres tests. A part cela, il n’y aura pas trop de soucis. Nous connaissons la capacité d’organisation de la Fédération marocaine. Donc on n’a pas de soucis à ce niveau.

Qu’en est-il du deuxième match contre la Mauritanie à Thiès ?
Disons que le plus gros chantier ce sera la reprise au niveau du stade Lat Dior de Thiès pour le deuxième match contre la Mauritanie. Sur ce plan, la semaine dernière, nous étions déjà sur place. Le stade est resté fermé depuis novembre dernier, sans compétition. Nous avons pu faire l’état des lieux. La pelouse est en assez bon état, mais ça doit être amélioré sur les prochains jours qui doivent nous mener au match. Les vestiaires et les autres aspects ont fait l’objet d’amélioration. Nous avons même eu, en tant que Fédération, à investir aux côtés de l’Etat, pour les murs au niveau des virages qui posaient problème aux footballeurs. Nos joueurs se plaignaient souvent parce qu’il y avait un courant d’air au niveau des virages. La Fédération, sur fonds propres, a pu le faire. On a acquis de nouveaux bancs de touche. On a réhabilité et équiper les vestiaires. Tout a été amélioré et ce n’est pas fini. Nous avons l’ambition même de doter le stade Lat Dior d’un certain nombre de sièges dans les prochains mois. C’est un projet qui va prendre peut-être quelque temps. En même temps qu’on va réfectionner le stade Maniang Soumaré avec une tribune de plus, autant nous voudrions doter, au moins en partie, le stade Lat Dior de sièges pour que ce soit plus confortable pour tout le monde. On va faire quelques aménagements aussi pour la tribune de presse et les autres commodités nécessaires pour qu’on ait un stade aux dimensions de notre pays. Avec les chantiers qui sont en cours ou en attente, le stade Lat Dior pourrait devenir un stade national.

Avec la pandémie du Covid-19, est-ce qu’il y a une réticence des clubs européens quant aux déplacements de leurs joueurs pour des matchs amicaux ?
Pour le moment, on n’a pas eu de retour à ce niveau. Les pré-convocations sont parties. Normalement, si toutes les conditions sont remplies, il n’y a pas de raison que les clubs ne libèrent pas les joueurs. On est dans les dernières semaines des dates Fifa. Mais a priori, je pense qu’à partir du moment où les équipes nationales européennes ont à disposition leurs joueurs et que ces joueurs jouent, il ne doit pas y avoir de problème. Mieux, quand on regarde de près, nos pays sont moins exposés au Covid-19 et si nous donnons les garanties de bien préserver nos joueurs, aussi bien dans la préparation, les entrainements que dans la compétition, il n’y a pas de raison que les clubs refusent de les laisser venir. Pire, si cela devait arriver, je pense que la Fifa et les confédérations veilleraient à ce que tout se passe bien. Mais il est de notre responsabilité, j’insiste là-dessus, de faire en sorte de protéger nos joueurs pour qu’il n’y ait aucun risque à ce niveau-là. Et nous sommes en train d’y travailler avec le coach et les membres de la Fédération. D’ailleurs, des réunions vont se tenir dès cette semaine pour mieux affiner cet aspect sanitaire qui est, je pense, l’aspect fondamental pour ces matchs d’un genre nouveau puisqu’on les joue avec le Covid.

Naturellement, ce contexte de Covid sera pris en compte lors du match à Thiès contre la Mauritanie…
Effectivement ! C’est pour cela d’ailleurs qu’on a décidé que les entraînements se feront à huis clos. A l’hôtel aussi, les joueurs ne seront pas en contact avec qui que ce soit. Et surtout lors du match. Aujourd’hui, nous sommes sur des principes de huis clos. Et même s’il devait y avoir des possibilités d’accueil du public, ce sera sur une base d’invitation et même des invitations restrictives parce qu’elles risquent d’être payantes pour éviter l’envahissement. La presse sera aussi en nombre réduit parce qu’on ne peut pas accueillir tout le monde. Ceux qui viendront le seront à titre d’invités et sur des bases clairement définies. La particularité de ces matchs Covid, c’est que, c’est la Fédé­ration qui supporte toutes les charges, les primes des joueurs, les transports et tout. Il nous faut amortir quand même cet investissement. On va essayer, sur ce qu’on perd en recettes de guichets, de le rattraper dans le sponsoring et surtout les droits télés puisque nous avons l’accord du Maroc pour pouvoir bénéficier du signal. De la même manière pour le match contre la Mauritanie aussi. On essayera de tirer le maximum des droits télés pour qu’on puisse, à défaut de dégager un excédent, amenuiser les pertes qu’on va constater. Maintenant con­cernant la retransmission à la Télé (Rts), il faudra mettre en place un dispositif pour que la Fédération puisse faire des rentrées d’argent, sinon ce sera extrêmement coûteux, alors qu’au mois de novembre pointe déjà la double confrontation avec la Guinée-Bissau qui fait qu’on va plonger à nouveau dans les compétitions officielles.
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