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Sud Quotidien N° 6311 du 14/5/2014

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Économie

Importation de produits horticoles: Le Sénégal dépense 70 milliards par an
Publié le mercredi 14 mai 2014   |  Sud Quotidien


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© Walf Fadjri L’Aurore par DR
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L’Etat du Sénégal débourse quelque 70 milliards de francs CFA dans l’importation de produits horticoles pour assurer sa couverture alimentaire. C’est la déclaration faite hier, à Dakar, par Jean-Pierre Senghor, directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques, à l’ouverture du 15ème Salon national de l’emploi des jeunes.

C’est tout simplement « écœurant » et « ahurissant » pour un pays qui a tout pour se développer en matière horticole et qui continue d’en importer à coût de dizaines de milliards de francs CFA, en dépit des terres, de l’eau, de la main d’oeuvre. «Nous dépendons trop de l’extérieur en matière d’alimentation. Rien que pour l’importation des produits horticoles, l’Etat perd chaque année plus de 70 milliards de francs CFA dans l’importation de produits horticoles tels que la pomme de terre, l’oignon et le piment», a déclaré Jean-Pierre Senghor, directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques. Il a fait cette déclaration, hier mardi, à Dakar devant un parterre de jeunes venus prendre part au 15ème Salon national de l’emploi des jeunes.

Selon l’agronome et non moins ancien directeur de cabinet au ministère de l’Agriculture, «Nous avons 3,8 millions d’hectares de terres cultivables au Sénégal, mais nous n’exploitons pas plus 2,5 millions d’hectares de terres par année. Nous avons 35 000 000 m² renouvelables chaque année, alors que le niveau de notre irrigation est à 2% seulement», a-t-il relevé. «Ce n’est plus acceptable que nous importions de la pompe de terre, alors que nous pouvons en produire ici en masse. C’est valable pour la tomate, l’oignon et d’autres produits (…). Nous avons plus d’eau que le Maroc», s’est t-il indigné, en appelant tout le monde à travailler pour assurer la souveraineté alimentaire. Toutefois, M. Senghor est d’avis que les pouvoirs publics sont conscients de cette situation et comptent apporter des réponses à travers de lourds investissements dans le domaine de l’agriculture. Voila pourquoi

«L’Etat a décidé de mettre des investissements lourds dans ces DAC dont l’objectif est de créer les pôles de compétitivité dans les régions pour insérer plus de jeunes dans le tissu de l’emploi», a-t-il martelé. Exposant les enjeux de l’emploi des jeunes au Sénégal et les initiatives gouvernementales mises en place pour répondre à cette problématique, M. Senghor a fait état de « paradoxes » par rapport au faible niveau d’exploitation des potentialités du Sénégal.

Le 15e Salon national de l’emploi des jeunes, de l’entreprenariat, des métiers et des grandes écoles de formation a regroupé des GIE et associations de jeunes, des porteurs de projets et des personnes à la recherche d’encadrement et de financement.

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