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Le Soleil N° 13190 du 14/5/2014

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Policier arrêté pour recel de cocaïne: Le ministre de l’Intérieur promet de faire toute la lumière
Publié le mercredi 14 mai 2014   |  Le Soleil


L`ASP
© aDakar.com par DF
L`ASP met à la disposition du ministère du Tourisme 1000 agents
L’Agence d`assistance à la sécurité de proximité (ASP) mettra à la disposition du ministère du Tourisme et des Transports aériens 1.000 éléments, a annoncé lundi à Dakar son directeur général, Papa Khaly Niang. Le directeur général de l’ASP a indiqué que la signature de convention avec le ministère du Tourisme et des Transports aériens se fera mardi. Photo: Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l`intérieur


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Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a qualifié de « malheureux » le cas de l’agent en service à l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) arrêté par la gendarmerie en possession des boulettes conditionnées de cocaïne, assurant que toutes les conséquences en seront tirées. « C’est un cas malheureux que nous avons constaté. Les enquêtes sont en cours. Ce qui est constant, en aucune façon, il ne saurait y avoir de brebis galeuses », a-t-il dit hier en marge de la cérémonie de réception d’un lot de véhicules pour l’administration territoriale et la police nationale. Le journal Le Quotidien a révélé dans sa livraison d’hier l’arrestation par la Section de recherches de la gendarmerie d’Ibrahima Diagne, un policier en service à l’OCRTIS, avec des boulettes conditionnées de cocaïne.

Selon Le Quotidien, Diagne était sur le point de recycler la cocaïne sur le marché avec l’aide d’un trafiquant nigérian. Durant son audition, précise le journal, il a mouillé sa hiérarchie. « L’enquête est en cours. C’est un agent véreux qui a été incriminé. Sur ce rapport, toutes les conséquences en seront tirées », a ajouté le ministre de l’Intérieur.

(APS)
LUTTE CONTRE LES STUPÉFIANTS: L'OCRTIS SAISIT UNE TONNE DE CHANVRE INDIEN À POUT
Des éléments de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ont saisi, dans la nuit du lundi à hier à Pout, une quantité de chanvre indien estimée à une tonne et dix kilogrammes, soit un montant de 101 millions de francs Cfa. L’auteur incriminé de ce trafic a été placé en garde à vue au commissariat central de Dakar pour détention et trafic international de drogue.

Face à la presse hier, le commissaire de police divisionnaire Mame Seydou Ndour, par ailleurs directeur de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), a déclaré que des éléments de la section opérationnelle de ses services ont mis la main sur une tonne de chanvre indien lors d’une opération effectuée à Pout en début de semaine. La quantité de drogue saisie a été estimée à une tonne et 10 kilogrammes de chanvre indien, soit un montant évalué à 101 millions de francs. Selon M. Ndour, cette opération a abouti à l’interpellation d’un individu répondant au nom d’Ibrahima Kanté de nationalité malienne, né en 1975 à Bamako. Il est considéré comme le cerveau de ce trafic. C’est un commerçant établi dans la capitale malienne.

Le patron de l’Ocrtis indique que le mis en cause a dit être de passage dans notre pays. « D’après nos renseignements recoupés de part et d’autres, cet individu a duré dans le trafic de drogue », souligne M. Ndour. Ajoutant que son interpellation a été faite dans un endroit éloigné de l’agglomération de Pout, plus précisément dans un verger fruitier où il avait loué deux chambres qu’il payait mensuellement à 75 000 francs Cfa. Ces chambres, selon le directeur de l’Office, servaient de lieu de cache de la drogue. « Nous avions un dispositif de surveillance en permanence dans cette localité. Les fouilles qui ont été menées par les agents de l’Ocrtis ont permis de découvrir à l’endroit 21 sacs contenant en tout 505 blocs de deux kilogrammes. Ce qui fait un total d’une tonne et dix kilos », a expliqué M. Ndour. Précisant que cette drogue est de type brown, une variété très prisée par les consommateurs. Elle est caractérisée par sa forte teneur en Tétra-hydro-cannabinol (Thc). Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que cette drogue provenait du Mali. Elle a été acheminée au Sénégal le 10 mai à bord d’un camion malien. Le chauffeur de ce véhicule a été identifié, indique le directeur de l’Ocrtis, assurant que l’enquête poursuit son cours afin de déterminer le degré de responsabilité de tous ceux qui ont pris par à cette affaire de trafic.

Abdou DIAW


260 KILOS SAISIS À RUFISQUE
Une autre saisie a été faite lundi par les services du commissariat de police de Rufisque dans cette ville, selon le commissaire divisionnaire Mame Seydou Ndour, directeur de l’Ocrtis. Cette opération porte sur une quantité de 260 kilogrammes de chanvre indien évaluée à 26 millions de FCfa. Elle provient également du Mali. Les policiers de Rufisque ont pu interpeler quatre individus dont une personne pour détention et trafic international de drogue et trois autres personnes pour tentative de corruption à agent. A en croire M. Ndour, le propriétaire de cette drogue a proposé aux policiers 4 millions de francs Cfa afin de libérer les trafiquants arrêtés. Un plan qui n’a pas pu prospérer, car les émissaires qui étaient chargés d’amener cet argent ont aussi été mis aux arrêtés par les limiers puis placés en garde en vue.

A. DIAW

POLICIER ARRÊTÉ POUR RECEL DE COCAÏNE: L’OCRTIS DÉGAGE TOUTE IMPLICATION
Interpelé sur l’arrestation d’un élément de la police dans un trafic de drogue, M. Ndour soutient que l’Ocrtis n’a rien à voir avec cette affaire révélée hier par un journal de la place. Toutefois, il ajoute que l’enquête est en cours, et que son service va respecter les secrets du dossier jusqu’à la publication des résultats. Le commissaire divisionnaire explique qu’un fonctionnaire qui quitte les services d’Ocrtis et rentre chez lui, il est considéré comme citoyen et peut avoir ses propres agissements. « Dans tous les corps de métiers, il y a des bons et des brebis galeuses. S’il se trouve que cet agent interpelé a fauté, il sera puni conformément à la loi et à son statut.

Notre objectif est de faire en sorte que tout ce que nous faisons se passe dans la légalité », a laissé entendre le patron de l’Office.

A. DIAW

« BEAUCOUP DE CONFUSION SUR LA DESTINATION DE LA DROGUE »
En marge de sa rencontre avec la presse, le directeur de l’Ocrtis a relevé que beaucoup de gens s’interrogent sur la destination de la drogue saisie par les policiers. A ce titre, il tente d’apporter des éclairages. « Nous sommes régis par le code des drogues dans le cadre de notre action. Tout ce que nous ferons sera conforme aux textes jusqu’à leur changement », a rassuré M. Ndour, constatant qu’il existe beaucoup de confusion autour de la destination de la drogue saisie. Ce n’est pas toute la quantité de drogue qui est amenée dans un tribunal lors des jugements, mais juste un échantillon pouvant servir de preuve avec des tests à l’appui, précise-t-il. Soulignant que tout le reste est destiné à l’incinération. « Il y a une procédure d’incinération qui est pilotée par les différents ministères concernés autour d’un comité interministériel de lutte contre la drogue », rappelle Mame Seydou Ndour.

A. DIAW

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