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Les remous dans la magistrature tiennent en haleine la presse sénégalaise
Publié le lundi 24 aout 2020  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement des soupçons de corruption qui éclaboussent la magistrature.

Sous le titre « La chienlit », Le Quotidien se fait l’écho du « malaise dans la magistrature ». Ce journal note que « le ministère de la Justice a attendu quatre mois pour saisir l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) alors que le conflit opposant les juges Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane empoisonne la Cour d’appel de Kaolack (centre) ».

Le Quotidien précise que « le 14 avril 2020, Yaya Amadou Dia avait porté de graves accusations (de corruption) contenues dans une réponse à une demande d’explications qui lui a été servie. Et 14 jours après, soit le 28 avril, Ousmane Kane a répondu à la lettre pour récuser les accusations ».

Sud Quotidien indique que « l’Igaj (est appelée) à la rescousse » après qu’un juge de siège, Yaya Amadou Dia accuse Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack, de corruption. Dans les colonnes de ce journal, Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum civil affirme que « l’impunité doit être bannie partout surtout dans la magistrature ».

Libération fait savoir que l’Igaj a pour mission « de diligenter immédiatement une enquête exhaustive sur les faits allégués et de dresser un rapport dans les plus brefs délais » afin de sauvegarder « la crédibilité de l’institution judiciaire ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux « sanctions encourues par les juges Dia et Kane ». Ce journal souligne que « les deux protagonistes risquent des sanctions allant de l’avertissement à la radiation sans oublier des poursuites pénales pour faits de corruption ».

Dans EnQuête, Babacar Diop, le Secrétaire Général du parti d’opposition, Forces Démocratiques du Sénégal (FDS), n’y va pas avec le dos de la cuillère : « On le sait depuis longtemps, la justice fout le camp dans ce pays. Il faut des réformes très profondes pour restaurer la dignité et l’indépendance des magistrats ».

L’Observateur remonte aux origines de « la guerre entre Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction ». Selon des sources de ce quotidien, « tout est parti d’une faute technique qu’aurait commise Yaya Amadou Dia. (Ce dernier) aurait refusé de se rectifier quand son supérieur (Ousmane Kane) le lui a demandé ».

Pour tirer cette affaire au clair, rapporte L’Observateur, « le premier président de la Cour d’appel de Kaolack va être entendu aujourd’hui, sauf report, par les enquêteurs de l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) ». A en croire ce quotidien, c’est un « sale temps pour le gouvernement » parce que les ministères « de la Santé, de l’Education, du Transport, de l’Energie, de la Justice… (sont) en état d’urgence ».

Sur le front de la Covid-19, Vox Populi annonce qu’ « une importante délégation du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale est en visite en Gambie depuis jeudi pour un partage d’expériences ». Dans ce pays anglophone enclavé dans le Sénégal, le nouveau coronavirus circule, ces dernières semaines, à un rythme inquiétant.

Enfin, dans Le Soleil, Oumar Youm, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement soutient que le récent livre de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Energie, intitulé « Le Protocole de l’Elysée », « n’apprend rien de nouveau, sinon de la frustration ».

ID/te/APA
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