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Crise casamançaise : les populations invitées à s’impliquer davantage
Publié le lundi 12 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Le retour de la paix en Casamance passe par une plus grande implication des populations des régions sud du pays, les premières à vivre les conséquences de la crise née de l’irrédentisme casamançais, a soutenu Robert Sagna, président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC).

‘’Notre présence a pour but de vous donner des informations et de vous écouter’’, a-t-il déclaré aux populations de Vélingara, dans le département de Kolda (sud) où il participait dimanche à un forum sur la paix en Casamance, à l’initiative du GRPC.

Dans cette commune du département de Kolda, l’une des trois régions composant la Casamance naturelle, l’ancien maire de Ziguinchor, accompagné d’une délégation, a rencontré des responsables de la société civile, des guides religieux et des partenaires au développement.

Robert Sagna a discuté avec ses interlocuteurs des voies et moyens d’un retour de la paix en Casamance, en proie à une crise consécutive à l’entrée en rébellion il y a plus de 30 ans du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

‘’Le problème de la paix en Casamance n’est pas seulement un problème du gouvernement du Sénégal ou des éléments du MFDC. A vrai dire, nous populations qui ressentons les effets de cette crise n’avons pas droit à nous isoler’’, a-t-il déclaré.

‘’Des pays ont connu les mêmes problèmes mais au finish des solutions ont été trouvées. Il y a donc des formules qui peuvent régler nos problèmes en Casamance, localité qui a tant souffert pendant cette crise de 32 ans’’, a indiqué Robert Sagna.

‘’Nous sommes conscients que les cadres seulement ne suffisent pas. Il faut l’implication de toutes les populations. Nous sommes là pour vous entendre et vous écouter. Nous devons donc profiter de cette occasion pour échanger’’ a ajouté l’ancien maire de Ziguinchor.

‘’Pour régler le conflit casamançais, il faut cesser de politiser la crise’’, a renchéri Sanghé Mballo, membre du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC), avant d’interpeller les femmes, en demandant à ces ‘’porteuses de vie’’ de jouer leur partition afin qu’elles deviennent des ‘’porteuses de solutions’’.

‘’Investissez-vous. Si vous vous impliquez, nous aurons la paix en Casamance. Mobilisons-nous en construisant la paix. Il faut qu’on se pardonne et que l’on se réconcilie pour gagner le pari d’une paix durable’’, a dit Sanghé Mballo.

Dans cette perspective, le GRPC s’est inscrit dans une dynamique consistant à créer des cellules de base pouvant lui servir de relais auprès des populations, a indiqué M. Mballo.

Le préfet de Vélingara, Amadou Matar Cissé, qui a présidé ce forum, a salué cette initiative procédant selon lui d’une démarche inclusive du GRPC.

‘’Je pense que la présence des populations aux profils différents témoigne de la nécessité que nous tous avons de trouver des solutions de paix en Casamance’’, a-t-il souligné.

‘’Vous avez été conviés ici pour apporter vos conseils avisés. Vous devez être porteurs de messages pour conserver cette paix qui est en train de se dessiner au niveau de la Casamance’’, a-t-il dit.

Pour Amadou Matar Cissé, ‘’cette page positive de la paix est à consolider’’. ‘’Il faut apporter vos avis parce que vous vivez les réalités de cette crise qui n’a que perduré. A partir de votre vécu et de votre sensibilité, vous êtes appelés à trouver des solutions’’, a-t-il insisté.

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