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Sud Quotidien N° 6309 du 10/5/2014

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Art et Culture

Vernissage au musée de l’Ifan: Peinture et sculpture rivalisent de beauté
Publié le samedi 10 mai 2014   |  Sud Quotidien


Dak`Art
© aDakar.com par MC
Dak`Art 2014, c`est un mois de festivités culturelles
Dakar, le 9 Mai 2014- C`est le top départ d`un mois de forte activités culturelles. Dakar abrite à partir du 9 mai la 11 édition de la biennale (Dakar 2014). La biennale s`est imposée en Afrique comme la plus importante manifestation culturelle.


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La biennale de Dakar  s’est ouverte depuis  hier, vendredi,  à Dakar.  Au musée de l’Ifan, les organisateurs sont passés au vernissage des œuvres des artistes africaines. Si la sculpture sur bois et en fer attire l’attention des visiteurs, il n’en demeure pas moins que la peinture a ravi la vedette avec ses tableaux titanesques. Avec des thèmes assez divers dont le tout converge vers la promotion de la diversité culturelle du continent noir.

Le musée de l’Ifan abrite  une exposition en off dans le cadre de la biennale de Dakar. De nombreuses œuvres d’artistes africains sont exposées dans le jardin  et les salles de  l’institut. A travers plusieurs thématiques, ils ont tenté, bien tant que mal, de représenter les réalités de leur terroir. C’est ainsi que le Sénégalais Gallo Bopp raconte la mendicité dans toutes ses formes.

Avec une œuvre en bois et en fer, ce dernier a recourt à la sculpture et la récupération pour donner du relief à ses créations. Il s’est servi de la couleur noire pour peindre la pauvreté. 

A côté de Gallo, un Malien travaille sur la même thématique, en exhibant un manchot fait de terre. L’homme représenté se tient sur un pied et la béquille lui servant de support. Une image qui renvoie aussi à la mendicité. Dans les jardins de l’Ifan, les visiteurs sont aussi frappés par ces œuvres gigantesques. Un cheval dans sa prairie, avec une calèche est mis en évidence. Le tout est fait à base de métal. Cet outil fait la vedette dans les jardins.

L’Ivoirien Daniel Bamigbage l’utilise pour faire des masques. Il traduit dans son œuvre la sagesse africaine, tout en essayant de donner une seconde vie aux outils.  Selon lui : « c’est des masques au présent. L’ensemble symbolise l’union qui fait la force pour l’Afrique ». A cet effet, Daniel souligne que chaque chose, chaque vie, mérite une seconde chance.  Il y a aussi l’œuvre de Nayo Afi.

Cette dame a présenté « Stèle Totem » avec comme matière le bois. Elle a rendu un hommage à son père à travers cette production. A l’intérieur, dans les salles, les tableaux d’art rivalisent d’adresses, de précisions. Grands ou petits formats, ils essaient de raconter une histoire. La solidarité, l’union africaine reviennent de plus en plus dans les œuvres. Il y a aussi les thèmes sociaux comme la valorisation de la femme, des valeurs africaines mais aussi l’environnement sur toutes ces formes.  

Par ailleurs, les  installations vidéo, la photographie ou encore des performances ont rendu attrayant le rendez-vous culturel. Le ministre de la culture, Abdou Aziz Mbaye qui a présidé le vernissage, s’est félicité de la qualité de l’exposition. Selon lui, l’art ne vit que pour les gens qui vivent avec l’art.

Ça fait désordre à la biennale

A peine le démarrage des activités de la biennale est effectif, que les problèmes commencent. Hier, vendredi 9 mai, le vernissage de l’ouverture internationale dans le programme in n’a pu se faire. Pour excuse, les organisateurs ont avancé qu’ils restaient quelques réglages à faire. Mais ce qui est dommage dans cette affaire, la cellule de communication de la biennale n’a pas communiqué sur ce sujet. Aucun message au sujet du report. Au musée de l’Ifan où se déroulait le vernissage de l’exposition, certaines artistes n’ont pas caché leur déception. Selon ces derniers, ils ne s’étaient pas préparés à exposer à l’extérieur. « Nous devions exposer à l’intérieur, dans les salles, mais à la dernière minute, les organisateurs nous ont réservés ce lieu. Pour les œuvres, c’est dans la conception qu’on prévoit tout. Si on nous l’avait dit auparavant peut-être que nous n’allions pas venir avec ces œuvres que vous découvrez », se désole un exposant.  La programmation reste aussi à désirer. Des activités annoncées à 17 h, démarrent avec 2 h de retard. Une longue attente qui amène beaucoup d’adeptes de la culture à rebrousser chemin. 

Programme
Samedi
16h : Vernissage international  
18 heures ; Galerie Yassine de Hann Marinas.


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