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Enquête Plus N° 740 du 30/11/2013

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Infrastructures, transport terrestres et désenclavement : des projets face aux contraintes du financement
Publié le samedi 30 novembre 2013   |  Enquête Plus


Thierno
© Autre presse par DR
Thierno Alassane Sall, ministre des Transports terrestres


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Malgré des dépenses de personnel en nette diminution avec 18,6% soit 127 142 940 F Cfa en moins du fait de son détachement du secteur des transports aériens, le budget du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a augmenté en 2014. De 166 153 838 880 F Cfa en 2013, ledit budget est passé cette année à la somme de 174 225 1777 940 F Cfa pour que soit traduite en acte la volonté du Chef de l’État de faire du désenclavement l’une des priorités de sa politique de développement, a indiqué Thierno Alassane Sall. Le chapitre vitrine de cette hausse est celui des dépenses de transfert en capital. Elles ont été fixées à 78,4 milliards F Cfa, soit 4,3 milliards de plus qui seront injectés, entre autres, dans des projets de mobilité urbaine, d’infrastructures routières, de construction de pistes (rurales et de production) et de désenclavement. La mise en œuvre de projets de grande envergure, comme l’acquisition de bacs (Foundiougne, etc.) pour un montant estimé à 2,5 milliards de Cfa, a été annoncée.

Des inquiétudes qui se recoupent

Dans le débat général, environ 77 députés sont montés au...pupitre. Preuve que la question du désenclavement est d’une importance vitale pour une bonne partie de la population sénégalaise. De la pléthore de doléances enregistrées, un bon nombre se rejoint… Ce sont le besoin urgent de désenclavement de plusieurs axes routiers et carrefours départementaux/communaux du pays, la question ferroviaire, les tumultes internes du transporteur Dakar Dem Dikk, le ‘’drame’’ des taxis iraniens, l’état d’avancement (ou non) des programmes spéciaux affectées à certaines localités comme Tivaouane, la sécurité routière, en plus des besoins spécifiques en infrastructures transmis, au nom de leurs électeurs, par les députés au ministre.

Le casse-tête du financement

A propos de désenclavement, Thierno A. Sall a rappelé les efforts de l’État envers les localités les plus enclavées, réaffirmant que ce seront pas moins de 1 200 km de pistes rurales qui seront tracées en 2014 avec, à l’horizon 2017, un objectif global de 4 000 km. Il a par ailleurs rassuré les députés sur le fait que l’État allait ‘’mettre l’accent sur les zones périphériques dans les programmes à venir’’. Le manque de moyen est à l'origine de la mort du rail dont le coût de la remise en marche effective et rapide souhaitée par les députés serait, note le ministre, ‘’trop lourde pour que le Sénégal l’assume seul’’…

A propos de financement extérieur, Thierno Sall a affirmé qu'on ne peut pas mettre en œuvre des projets dans un contexte où les conditionnalités de l’octroi sont sans cesse révisées, ni entrer en compétition avec d’autres pays du continent qui, pour des raisons qui leur sont propres, «ne se fixent pas les règles que le Sénégal, pays d’éthique et de déontologie, s’est fixées». C'est pourquoi le principe de la reprise du ferroviaire doit, en priorité, faire l’objet d’une solidarité nationale à tous les niveaux.

SOPHIANE BENGELOUN

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