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Présidentielle en Guinée-Bissau : l’armée a promis d’accepter les résultats (ONU)
Publié le vendredi 9 mai 2014   |  AFP


Ramos
© AFP par SEYLLOU
Ramos Horta, représentant spécial de l`ONU à Bissau


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Dakar - L’armée de Guinée-Bissau a promis d’accepter les résultats du second tour de l’élection présidentielle prévue le 18 mai dans ce pays à l’histoire marquée par une instabilité chronique, a affirmé vendredi le représentant spécial de l’ONU à Bissau, Ramos Horta.

"Il n’y a pas d’inquiétude" sur l’élection du 18 mai, "nous avons reçu l’assurance des militaires. Nous n’avons aucune raison de craindre (qu’ils) ne vont pas accepter les résultats", a affirmé M. Horta lors d’une conférence de presse à Dakar.

Il s’exprimait après une réunion des chefs des missions de maintien de la paix en Afrique de l’Ouest.

"Je suis optimiste. Je suis sûr qu’il n’y aura pas de problème. Le climat est (propice) pour qu’on puisse inaugurer un nouveau chapitre dans l’histoire de la Guinée-Bissau", a dit M. Horta.

Il a évoqué des réunions, notamment entre des représentants de l’ONU, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), des
chefs de l’armée et des chefs politiques en prévision du scrutin du 18 mai pour apaiser la situation.

M. Horta a néanmoins demandé à la communauté internationale de "mobiliser des ressources" pour aider la Guinée-Bissau à faire face à ses problèmes économiques et sociaux et à moderniser son armée.

Cette aide visera, selon lui, à "soutenir le nouveau gouvernement" qui sera mis en place après la présidentielle, "pour qu’il puisse faire face à des défis énormes" dont le paiement de fonctionnaires restés plusieurs mois sans salaire.

L’ambassadeur des Etats-Unis à Dakar, Lewis Lukens, qui couvre également la
Guinée-Bissau, avait appelé jeudi à Bissau les militaires bissau-guinéens à ne pas intervenir dans le processus électoral.

"Nous avions demandé aux forces de sécurité de ne pas s’impliquer dans le premier tour. Nous réitérons la même exigence pour ce deuxième tour et pendant
la période à laquelle le gouvernement sera formé", avait indiqué M. Lukens.

"Ce n’est pas parce que nous avons (appris) quelque chose ou avons une peur
spécifique de quoi que ce soit mais parce que l’armée était intervenue dans le
passé au cours d’élections", avait-il précisé.

Le second tour de la présidentielle doit opposer José Mario Vaz, du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC, première formation du pays) à Nuno Gomes Nabiam, candidat indépendant soutenu par l’ex-président Kumba Yala décédé le 4 avril.

Ces deux candidats sont arrivés en tête à l’issue du premier tour, le 13 avril.

Le pays, une ancienne colonie portugaise, est habitué à l’instabilité politique depuis son indépendance en 1974. Le processus électoral en cours doit y rétablir la légalité constitutionnelle deux ans après un coup d’Etat militaire survenu le 12 avril 2012, entre les deux tours d’une présidentielle.

aye-mrb/cs/aub

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