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Au nom du Président Macky Sall, revenez chez vous !
Publié le vendredi 9 mai 2014   |  Setal


Macky
© aDakar.com par DF
Macky Sall a présidé la célébration du 54e anniversaire de l`indépendance du Sénégal
Le 04 avril 2014-Le Sénégal a célébré le 04 avril 2014 le 54e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. Le défilé civil et militaire a été présidé par le chef de l`Etat Macky Sall.


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De la boîte de Pandore, restée béante, du régime du parti démocratique sénégalais, continuent de s’échapper des monstres qui se répandent dans la sphère socio politique sénégalais que l’Alliance Pour la République (APR) ne contrôle pas encore complètement. Depuis le 20 avril 2014, l’un de ces monstres est revenu après un « séjour médical » de six mois à l’étranger, et un autre 5 jours plus tard, après une absence prolongée de 2 ans. Et tous les deux pensent constituer une menace certaine pour la république, aveuglés qu’ils sont par un ego surdimensionné les empêchant de s’apercevoir que les sénégalais leur ont réellement tourné le dos. Bien entendu, ils continueront à attirer des foules à coup de millions, mais si cela les rassurent de croire que ces mêmes foules militantes, qui avaient refusées de convertir leur présence en force électrice en leur faveur, ont changé d’avis entre temps, c’est parce qu’ils n’ont pas de vision.
Le peuple sénégalais est devenu mature en politique. Son comportement électoral est distinct de son engagement auprès d’un homme lorsque les intérêts supérieurs de la nation sont en jeu. Et pour cela, sa lucidité et sa sérénité lors des grands rendez-vous avec l’histoire n’ont jamais souffert d’aucune ambigüité. Son incroyable force silencieuse qui frise l’indifférence face à la déroute des gouvernants se transforme en puissance dévastatrice et ravageuse qui défie le mi-chemin pour aller jusqu’au bout de la logique du nettoyage et de la renverse. Et le « bout », c’est la remise des clés de l’essentiel des collectivités locales à la coalition Bennoo Bokk Yaakaar du Président Macky Sall, logique enclenchée le 25 mars 2012. C’est ainsi que pour vomir le régime du parti socialiste, le peuple sénégalais a désavoué tous ceux qui se revendiquaient du PS jusque dans les plus lointaines collectivités locales. En deux ans seulement, le peuple silencieux n’a pas encore oublié. L’épisode de la traque des biens mal acquis n’a pas encore fini de révéler ses derniers secrets. Il ne se passe pas un seul mois durant lequel un nouveau compte bancaire au nom du fils d’Abdoulaye Wade ne surgisse de « la boîte de Pandore ». Et les sénégalais se demandent comment une seule personne inconnue du landerneau jusqu’en 2000, peut-elle se prévaloir licitement d’un avoir de 100 milliard, au moment où ses propres avocats semblaient limiter ses biens à près de 350 milliards. Compte tenu de ce seul paramètre, le désir d’aller jusqu’au « bout » ne fait pas l’ombre d’un doute pour les sénégalais épris de justice et d’équité.
Dès lors les gesticulations pré-électorales des politiciens qui ont choisi de barrer la route à la coalition de la majorité présidentielle BBY, ont vraiment du souci à se faire.
On comprend donc aisément le désaccord du Président face à certaines dissidences à l’intérieur de son parti. Comme on peut le constater, le Président de l’APR n’est pas satisfait de cette première étape des élections locales qui doivent annoncer sa victoire éclatante à la présidentielle de 2017. Partout dans le pays les responsables de l’APR ont été mis à rude épreuve par la tournure des événements. Dans beaucoup de cas, des responsables minés par les querelles de positionnement ont accepté de s’allier à d’autres pour combattre la coalition soutenue par le Président et le Parti. On n’a pas besoin d’être cartésien pour mesurer le poids de sa déception. Le moment venu, il serait indispensable que les responsabilités soient situées pour le bon fonctionnement des structures.
Cependant, pour l’heure, il s’agit d’œuvrer à réunir les conditions politiques d’une campagne électorale apaisée et civilisée, et celles d’un scrutin démocratique, transparent, sécurisé et avec perspectives pour l’avenir du Sénégal. Il n’y a pas de mise en retour impossible. Les camarades du Président Macky Sall qui avaient fait le choix d’aller renforcer d’autres listes ont toujours la possibilité de revenir au bercail. La rupture de logique est survenue dès l’instant que l’étroitesse de leur audience à l’interne et le renoncement au combat pour l’auto-affirmation les ont poussés hors des frontières politiques de l’APR. Ces camarades ont prouvé qu’ils avaient suffisamment d’audace et de cran pour tracer une voix différente de celle de Macky Sall. Toutefois, leur responsabilité politique commande un arrêt et une volte-face, car leur comportement à la lisière de la défiance de l’autorité ne fera à terme, que les desservir. Comme a semblé le dire Monsieur Augustin Tine, responsable de l’APR à Thiès «Revenez dans les rangs, votre requête est entendu ». Cela est d’autant plus vrai qu’ils ont tous été trompés et ne seront pas à l’abri de profondes trahisons. Ils se sont trompés de bataille puis que la seule vraie était celle de l’unité de la coalition BBY, au-delà des intérêts individualistes. Même si en démocratie, il est permis de se tromper, ils n’auraient même pas dû se sentir de goût pour ce genre de combat sans horizon pour nos collectivités locales à l’orée de cette nouvelle étape de notre politique de décentralisation. On ne peut s’engager de façon aveugle dans des élections, sans perspectives. Les camarades de Macky Sall doivent prendre le temps de la réflexion approfondie parce que c’est maintenant que l’absurde et le superflu doivent être combattus pour faire réapparaître l’APR malmené par une absence de structuration réelle.
Beaucoup de responsables, à l’instar du Président de la République, sont certes, minés par la douleur de la défaillance de certains camarades depuis le début de la confection des listes, mais gardent l’espoir que grâce à la ténacité et à l’énergie du désespoir, le défi du retour et du recollage des morceaux sera relevé. Ce sera par une profonde envie de ré-agir, de faire taire les railleries, de relever la tête que les républicains devront entamer cette nouvelle phase politique pré-électorale. Ce n’est donc pas le moment de chercher des zones de confort dans des regroupements auxquels on ne croit pas, l’heure est venue pour eux de montrer toute leur détermination et leurs capacités à rassembler pour rétablir la confiance des électeurs. La coalition autour du Président de la République n’avait pas la majorité des militants, c’est évident, mais elle disposait de la majorité des électeurs.
C’est pour remporter cette antépénultième bataille de l’unité et de la confiance mutuelle lors des prochaines élections que le camarade Augustin Tine et d’autres responsable de Bennoo Bokk Yaakaar ont appelé récemment à Thiès toutes les force vives de la mouvance présidentielle à s’inscrire dans une démarche de rigueur.
Ainsi, la présence du Président de la République à Thiès devra imprimer résolument, si besoin en était, un autre ton à la Grande Offensive Républicaine (G.O.R) pour une victoire sans tâche au soir du 29 juin. Le Président Macky Sall devra s’appuyer sur les noyaux cohérents qui ne s’usent pas dans les querelles stériles de chapelles pour redoper ses troupes alignées pour aller à l’assaut des collectivités locales.

Lamine Ndiaye
Militant de l’Alliance pour la République
Commune d’arrondissement Thiès-nord


Bamba Toure

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