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Violation de l’État d’urgence : Macky brandit la cravache
Publié le vendredi 1 mai 2020  |  Le Quotidien
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© Présidence par DR
Session extraordinaire de l`Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sur le Covid-19
Dakar, le 27 avril 2020 - Le Président Macky Sall a pris part, en visioconférence, à une session extraordinaire de l`Union économique et monétaire ouest africaine pour évaluer l`impact de la crise sanitaire dans l`espace UEMOA.
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En ces temps de propagation du Covid-19, la multiplication de comportements à risque préoccupe la plus haute autorité du pays. Pour remédier à cela, le président de la République ne compte pas faire dans la dentelle. A travers le communiqué de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, on apprend que le chef de l’Etat face à cette situation, «a requis l’application de nouvelles mesures plus coercitives au niveau des transports interurbains, des lieux de commerce et espaces publics». Il s’agira pour les autorités administratives et les Forces de défense et de sécurité de se montrer intransigeantes devant les citoyens récalcitrants à l’exécution des mesures prises concernant l’Etat d’urgence et le couvre-feu. En témoigne le projet d’ordonnance portant aménagement des sanctions relatives aux violations des dispositions prises pour lutter contre le Covid-19 dans le secteur des transports terrestres, qui a été adopté hier en Conseil des ministres, à côté du projet de loi relatif aux modalités d’exercice par l’Etat de ses pouvoirs de police en mer.
Toujours dans le même sillage, le chef de l’Etat souligne «l’impératif d’accroître la vigilance collective et d’asseoir le sens civique des populations, afin d’assurer l’appropriation optimale et l’efficacité de la stratégie de lutte déployée depuis le 2 mars 2020». Aussi, a-t-il «demandé au gouvernement de renforcer la mobilisation efficace de l’ensemble des services de l’Etat et des personnels de santé, ainsi que la mise en œuvre d’une communication de proximité efficiente et adaptée».
La Fête internationale du travail a aussi été une des composantes de la communication présidentielle. Macky Sall en a ainsi profité pour, entre autres réactions, saluer «la décision historique des Centrales syndicales de ne pas présenter cette année de Cahier de doléances et de surseoir à toutes les festivités». Il a aussi invité, «dans cet élan, le ministre du Travail et du dialogue social, à œuvrer avec le Patronat et les membres du gouvernement, à la finalisation du Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique (Pssee), symbole du nouveau contrat social sur la période 2020-2025».

Classes d’examen : reprise des cours le 2 juin
La reprise des enseignements au niveau des écoles, lycées, collèges et universités ont fait l’objet de communication de la part des ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle. Suite à cela, le Conseil des ministres «a arrêté la date de reprise des cours, à compter du 2 juin 2020 pour les élèves en classe d’examen». Alors que pour l’Enseignement supérieur, «le conseil a recommandé aux académies, de réfléchir sur les modalités de reprise globale des enseignements dans la période du 2 et le 14 juin 2020».
Enfin, Lat Diop, administrateur civil principal, est nommé Directeur général de la Lonase, en remplacement de Amadou Samba Kane tandis que Babacar Ba, administrateur civil aussi, devient Secrétaire général de l’Agence de la sécurité de proximité (Asp) à la place de Boubacar Traoré.
mdiatta@lequotidien.sn
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