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Guérisons du coronavirus : y a-t-il une exception sénégalaise ?
Publié le jeudi 16 avril 2020  |  Jeune Afrique
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© Autre presse par DR
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Avec près de 61% de patients guéris, et seulement deux morts en un mois et demi, le Sénégal fait figure d’exception sur le continent. À quoi tient ce « miracle », et peut-il perdurer ?

Deux morts et 60,5% de patients remis sur pied. Avec 314 cas déclarés depuis le 2 mars, dont 190 guéris et sortis de l’hôpital le 15 avril, le Sénégal affiche un taux de guérison record sur le continent. À titre de comparaison, le Maroc, où l’épidémie est arrivée en même temps, n’enregistrait le 14 avril que 11% de patients guéris, l’Algérie 30%, l’Afrique du Sud 18% et le Cameroun 15%.

S’y ajoute le nombre de décès liés au Covid-19, encore très faible, avec deux morts, soit 0,64% des patients, quand le taux de mortalité en Algérie est de plus de 15%.

Ces deux statistiques, « qu’il faut interpréter avec beaucoup de prudence », selon le docteur Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), sous la houlette du ministère de la Santé, semblent toutefois alimenter l’idée d’une exception sénégalaise. Depuis le début du mois avril, le pays voit même son nombre de patients hospitalisés baisser, avec 121 cas sous traitement le 15 avril, contre 143 il y a dix jours.

Pas de mesures sanitaires drastiques
S’il rappelle qu’il est « encore trop tôt pour anticiper l’évolution future de l’épidémie », le docteur Abdoulaye Bousso veut voir dans cette déferlante de chiffres « encourageants » les premiers effets des mesures prises par le chef de l’État. À l’instar de la fermeture des frontières aériennes, décidée le 20 mars, qui pourrait avoir partiellement réglé la question des cas importés de l’étranger, qui, jusqu’ici, représentaient avec leurs contacts 96% des malades, selon le docteur Bousso.
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