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BAD: Adesina qualifie d’«allégations» des accusations de favoritisme au profit de ses compatriotes
Publié le lundi 6 avril 2020  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par JOB
Ouverture à Abidjan du premier sommet régional de l’initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi 2019)
Les assises du sommet régional ouest africain dont le thème : «initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) » ont débuté dans l’après-midi de ce mercredi 17 avril, au Sofitel Hôtel Ivoire, par une cérémonie officielle d’ouverture présidée par le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan. Photo : Akinwumi Adesina, président de la BAD
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Accusé par une frange du personnel de la Banque africaine de développement (BAD) de favoritisme au profit de ses compatriotes, selon le journal français Le Monde, Adesina Akinwumi, président de l’institution, qualifie cela d'« allégations », dans un communiqué.

« Un article publié dans le Monde a été porté à ma connaissance. A la suite de cette publication, j'ai été littéralement submergé par les marques de soutien et de solidarité extraordinaires qui continuent de me parvenir », déclare M. Adesina Akinwumi dans un communiqué transmis à APA.

Le président de la BAD se dit « totalement convaincu que sur la base de faits et de preuves, les procédures régulières d’examen et la transparence révéleront que tout cela ne constitue que des allégations fallacieuses et sans fondement ».

Dans un article publié en ligne, le journal Le Monde indique que des employés de la BAD viennent d’alerter les gouverneurs de la banque sur des comportements « contraires à l’éthique » et des traitements de faveur au sein de l’institution panafricaine.

« Une enquête interne, sensible et gênante, suit son cours à la Banque africaine de développement (BAD). En toute discrétion car elle vise son président, le nigérian Akinwumi Adesina », à la tête de la première institution de financement du développement d’Afrique depuis 2015, écrit Le Monde.

Les soupçons portent également sur des cas de « violation du code de conduite » et d’« entrave à l’efficacité (…) affectant la confiance dans l’intégrité » de la Banque africaine de développement, poursuit dans ses écrits le journal Le Monde.

En réaction, M. Adesina clame que « la BAD jouit d’une très solide réputation de bonne gouvernance. Elle a été classée 4è institution la plus transparente au monde par Publiez ce que vous financez ». Ce qui montre « une grande confiance dans les systèmes de gouvernance de la banque mis en place par le Conseil des gouverneurs ».

« Le Comité d'éthique du Conseil d'administration mène actuellement son action dans le cadre de ses systèmes d'examen interne (et) laissons le Comité achever son examen et ses travaux sans interférence de quiconque ni de quelque média que ce soit », fait-il savoir.

« Je voudrais que tous les membres du personnel, les actionnaires et les partenaires de la banque, qui sont particulièrement dévoués, ne soient ni touchés ni ébranlés par ces allégations manifestement fausses », dit-il, avant d’ajouter « je resterai calme et résolu, je ne me laisserai pas distraire ».

Pour lui, « aucun mensonge, quelle qu’en soit la propagation, ne pourra jamais dissimuler la vérité. Bientôt, la vérité éclatera au grand jour » et il continuera à s'acquitter de ses devoirs et responsabilités de président, avec le plus haut niveau de professionnalisme et dévouement.

Face à cette situation M. Adesina laisse afficher une « détermination inébranlable, pour diriger et soutenir la mission audacieuse de la banque en faveur du développement accéléré de l'Afrique, et pour aider à protéger le continent en cette période de pandémie de Covid-19 ».

AP/ls/APA
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