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Les avocats de Karim Wade accusent l’État d’actes de tortures...
Publié le jeudi 8 mai 2014   |  Autre presse


Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade


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Les avocats de Karim Wade ne veulent plus se laisser faire. Ils portent à la connaissance et prennent à témoin l'opinion publique nationale et internationale que « l'Etat du Sénégal vient de franchir un nouveau pas dans la violation de ses engagements internationaux et la négation des droits de l'homme ». Cette situation est liée à la décision de priver au fils de l'ancien président de la République « toute visite de la part de sa famille, de ses proches, de ses amis et de ses soutiens » selon ses avocats.

Ils soutiennent que « depuis trois (03) semaines, la Cour de Répression de l'Enrichissement illicite (CREI) refuse de délivrer des permis aux personnes désirant rendre visite à Monsieur Karim Wade, la seule explication fournie étant qu'il s'agit d'instructions provenant de la hiérarchie ». De l'avis de ses avocats, l'isolement dont il est frappé est constitutif d'actes de tortures au sens du droit international des droits de l'homme.

Pour rappel, le pool d'avocat du fils de l'ex chef de l'Etat informe « depuis que ce dernier est en détention, tous les subterfuges et astuces ont été utilisés pour restreindre son droit de visite en accompagnant la délivrance des permis de visiter un détenu le concernant de restrictions, de limitations sur fond de tracasseries et de refus arbitraires dans le but de décourager les personnes qui désiraient lui témoigner un soutien ».

Les avocats scandalisent le fait que les milliers de personnes qui en ont manifesté le désir et formulé la demande se sont vus refuser sans explication et sans recours leur demande d'autorisation de visiter le détenu Karim WADE. Sur ceux, ils exigent de la part de l'Etat du Sénégal « la cessation immédiate de cette violation et l'invitent à se conformer à ses engagements internationaux notamment au titre de la convention contre la torture et les traitements et peines humiliants et dégradants de 1984 et à respecter son propre droit.

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