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Couvre-feu : Me Assane Dioma Ndiaye dénonce l’attitude des forces de sécurité
Publié le mercredi 25 mars 2020  |  senego.com
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© aDakar.com par MC
Table ronde sur la situation de la Justice au Sénégal
Dakar, le 29 mars 2018 - Une table ronde sur: "La justice au Sénégal: état des lieux et réformes", s`est tenue à Dakar. Des juristes, des magistrats, des avocats et des acteurs de la société civile ont pris part à cette importante rencontre d`échanges. Photo: Me Assane Dioma Ndiaye, avocat, défenseur des droits de l`Homme
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La Ligue sénégalaise des droits de l’homme(LSDH) a dénoncé mardi, l’attitude des forces de sécurité sur le terrain. Ce, suite au couvre-feu. Me Assane Dioma Ndiaye parle de dérives qu’il faut arrêter rapidement.
A peine le couvre-feu entre en vigueur. Les « dérives ». Des actes loin d’être appréciés par la Ligue sénégalaise des droits de l’homme. « Très rapidement, les autorités de ce pays doivent réagir. S’il s’agit d’ordres donnés, il faut que ces ordres soient carrément retirés. Et s’il s’agit d’actes isolés, je pense que le commandement respectif et l’Etat, au plus haut niveau, doivent très rapidement demander la cessation de ces actes », a déploré Me Assane Dioma Ndiaye.

Scène sur les réseaux sociaux

Le droit-de-l’hommiste juge « révoltant et inacceptable » ce (Ndlr : scènes) qu’il a vu à travers les réseaux sociaux. « Il faut rappeler la permanence des droits humains, l’intangibilité des droits humains quelque que soit ce qu’on peut reprocher à un être humain », a dit l’avocat.

Autorités

Selon Me Ndiaye, les agents de l’Etat ont l’obligation de respecter la loi. Pourvu que le ministre de l’Intérieur a suffisamment rappelé les sanctions qui sont en courues.

Etat d’urgence et violation des lois

L’état d’urgence permet à l’Etat et à l’administration de restreindre les libertés des sénégalais. Seulement, précise la robe noire, « cela ne les autorisent pas à violer la loi ».

Atteinte à la cohésion sociale

Si c’est faits devaient continuer, dixit Me Assane Dioma, ce serait « un grand coup » porté à la cohésion nationale. Il en est de même, poursuit-il, au sentiment d’appartenance commune à une nation commune avec l’appel du chef de l’Etat et la réponse des partis d’opposition. « On n’a pas le droit de casser cette dynamique », prévient-il.

Respect des citoyens

Tout ce que prône le droit-de-l’hommiste, c’est de respecter les citoyens en les emmenant à respecter la loi. « Faisons en sorte que nos pays puissent dépasser cette étape. Et c’est extrêmement difficile mais encore une fois, on ne peut pas sous quelque prétexte que ce soit, porter atteinte à la dignité humaine », a dit l’avocat indiquant que c’est un appel pressant qu’il lance tout en espérant qu’ils seront entendus.
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