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Lutte contre le blanchiment de capitaux : le Giaba implique les professionnels du droit
Publié le mardi 11 fevrier 2020  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DR
Groupe intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d`argent en Afrique de l`Ouest (GIABA)
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Le directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabalou Aba invite les professionnels du droit des pays membres de sa structure à s’impliquer dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Img : Lutte contre le blanchiment de capitaux : le Giaba implique les professionnels du droit
« Le blanchiment de capitaux, tout comme le financement du et terrorisme, constituent des crimes transnationaux organisés qui sapent la paix, la stabilité et le développement économique de nos pays. La lutte contre ces phénomènes doit être l’apanage de tout au chacun de nous (…). C’est pourquoi, le GIABA veut s’assurer que les professionnels du droits en général, et les avocats inscrits au Barreaux en particulier, jouent effectivement leurs rôles dans la LBC/FT », a dit M. Kimelabalou à l’ouverture à Dakar d’un un forum régional consultatif (10-12 février 2020) sur la conformité en matière de LBC/FT à l'intention des barreaux des Etats membres.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le Dg du GIABA a souligné que le Groupe d’action financière (GAFI) a en 2001, identifié « les avocats comme de potentielles sentinelles » dans les efforts de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, « en raison de la nature variée des services qu’ils fournissent à leurs clients.

« Les prestations des professionnels du droit sont susceptibles d’être utilisées par les criminels afin de dissimuler l’origine et/ou la propriété effective de leurs produits illégaux, bien que les services qu’offrent les avocats peuvent varier d’un pays à l’autre », a poursuivi le directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabalou Aba.

De son côté, le ministre sénégalais de la Justice a indiqué que les activités de consultation juridique ou les activités se rattachant à une procédure juridictionnelle ne sont pas couvertes par le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux.

« En tout état de cause, a dit Me Malick Sall, je relève (…) que les moyens de lutte contre le blanchiment de capitaux semblent imposer des injonctions dont la comptabilité avec le respect du secret dû au client est un véritable défi. La difficulté majeure semble résider dans l’opposition franche entre le caractère général et absolu du secret de l’avocat et les obligations de vigilance déclarative décrites dans les normes GAFI ».

En 2001, le Groupe d’Action Financière (GAFI) avait identifié les avocats comme étant des « gardiens » potentiels des efforts de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Et en 2003, l’institution internationale a explicitement exigé des professionnels du droit qu'ils prennent des mesures de vigilance à l'égard de leur clientèle (CDD) et qu'ils soumettent des déclarations d'opérations suspectes (DOS).

C’est pourquoi, à travers le forum de Dakar, le GIABA entend fournir aux participants une plate-forme commune pour discuter des questions relatives à la conformité des professionnels du droit dans la LBC/FT.

Plus spécifiquement, le forum cherche à examiner le cadre du Groupe d’action financière internationale (GAFI) pour la conformité des professionnels du droit dans la LBC/FT ; discuter des risques de LBC/FT associés à la pratique juridique dans la région et du rôle que les barreaux peuvent jouer pour les atténuer.

TE/cgd/APA
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