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Sud Quotidien N° 6304 du 5/5/2014

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Journée mondiale de la liberté de la presse: Les journalistes face au défi du développement
Publié le lundi 5 mai 2014   |  Sud Quotidien


Journée
© aDakar.com par DF
Journée mondiale de la presse : le SYNPICS plaide pour l’adoption du Code de la presse
Dakar, le 3 Mai 2014- Le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l`information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, a plaidé, samedi à Dakar, pour l’adoption du nouveau Code de la presse par l’Assemblée nationale, en vue d’améliorer les conditions de vie des journalistes. Le thème de cette année est : ‘’La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer a l’agenda de développement post-2015.’’


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La Convention des jeunes reporters du Sénégal se projette sur l’avenir. Elle a saisi l’opportunité de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée, samedi 3 mai, pour interroger l’attitude des journalistes face à la question du développement.

Quelle doit être l’attitude d’un journaliste sur les questions de développement ? Le sujet a occupé le débat lors de la table ronde que la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a organisé, samedi 3 mai, à la Fondation Friedrich-Ebert, lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse sur le thème : «Liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l'agenda de développement post-2015».

Une question cruciale autour de laquelle, même les panélistes avaient du mal à accorder leurs violons. Ibrahima Bakhoum, Tidiane Kassé et Ibrahima Gaye ont étalé leurs divergences sur le rôle du journaliste sur les questions relatives au développement.
«Il n’y a pas de journaliste de développement. On est journaliste, c’est tout ! Notre rôle, c'est de collecter, traiter et diffuser les informations», dixit l’ancien directeur du Soleil qui insiste que l’intérêt pour le public qui à son avis, résume tout.

Une telle perception de la chose ne rencontre pas l’assentiment de Messieurs Bakhoum et Kassé.
Ce dernier estime que la question du développement est «cruciale». Par conséquent, souligne-t-il, «il est important que les médias comprennent comment appréhender les concepts pour mieux informer les populations».

Le directeur de publication de Waa Sports, liste les différents échecs des programmes dits de développement imposés par le FMI et la Banque Mondiale.
De l’ajustement structurel dans les années 80-90, aux OMD (Objectifs de millénaire pour le développement) en passant par la dévaluation, le DSRP (Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté) 1 et 2. «On a embrigadé tout le monde. Maintenant, on parle de la réduction de l’extrême pauvreté», se désole-t-il.

Et d’ajouter : «avec les OMD, nous sommes presque en 2015, sur les huit objectifs, un seul pourrait être atteint. C’est la lutte contre le sida. Et même là, les bailleurs ont décidé d’arrêter le financement».

Tidiane Kassé qui dit ne pas comprendre l’attitude des médias à l’époque d’Alexis Segura, demande aux jeunes journalistes de ne pas tomber dans les mêmes erreurs.
«Nous sommes devant nos responsabilités sur les questions de développement. Il ne faut pas rester sur une vision technique. C’est notre défaut», a-t-il indiqué avant de relever deux contrastes : le Nigeria qui reste un pays pauvre alors qu’il est un des premiers producteurs de pétrole et l’Angola qui prête de l’argent au Portugal. Ce qui fait dire à M. Kassé que «nous ne sommes pas des damnés».

Rappelons qu’en plus du thème général, les panélistes étaient appelés à discuter des sous-thèmes. «Hier, journalisme de développement, aujourd’hui journalisme pour le développement : quelles réalités passées et actuelles, quelles limites et quelles responsabilités pour le journaliste ?» pour Ibrahima Bakhoum. Tidiane Kassé : «Couvrir les questions de développement : comment coller à l’agenda post-2015 ?» et Ibrahima Gaye, ancien directeur général du journal Le Soleil : «Liberté des médias et aveir meilleur : quels principes ou quelle charte nouvelle pour la presse ? Le journaliste est-il appelé à faire face à de nouvelles exigences ?

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