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Rumeurs sur la hausse des prix des denrées : Les Sénégalais se prononcent
Publié le mardi 4 fevrier 2020  |  actunet.sn
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© Autre presse
L`indice du prix à la consommation a connu une baisse
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Les Sénégalais sont très inquiets, alors que la question houleuse portant sur la hausse de l’électricité n’a pas encore connu son épilogue. La hausse des denrées alimentaires vient s’ajouter à la spéculation et étoffer la liste des revendications de la population sénégalaise.

La flambée des prix de denrées alimentaires, notamment l’huile, le riz, le sucre, etc., inquiète la population sénégalaise dans son ensemble. En effet, déjà que nombreuses sont les familles qui peinent à joindre les deux bouts, la nouvelle spéculation sur une hausse virtuelle ou réelle ne peut qu’être mal vue par les ménages.

Khady Sarr exprime sa crainte : «Vraiment les familles sont très fatiguées. La dépense quotidienne ne suffit plus, déjà, et si on vient encore nous dire que les denrées alimentaires vont connaître une hausse, c’est vraiment une annonce terrible. Il ne faut pas aussi oublier que nous payons la location», se désole-t-elle. Dans sa lancée, une autre dame, vendeuse de légumes celle-là, est trouvée en train de pianoter son téléphone portable. Elle se nomme Fatou Fall, et nous explique : «Nos époux ne nous donnent que ce qu’ils possèdent, malgré la flambée des prix. Ils ne pensent jamais à revoir à la hausse leur dotation quotidienne pour la dépense, et ils veulent toujours manger un bon plat. C’est la raison pour laquelle nous les femmes nous ressentons plus sévèrement la hausse. Nous contractons beaucoup de dettes domestiques pour présenter un mets délicieux à la maison».

Cette opinion est partagée par notre interlocutrice suivante. La quarantaine, elle nous donne son avis : «Je reviens comme ça du marché où je suis vendeuse. Aujourd’hui par exemple, je n’ai pas pu vendre grand-chose. Je dois donner à mes enfants le petit déjeuner, leur assurer le déjeuner et leur préparer le dîner. Nos enfants adultes n’ont pas beaucoup de moyens ni de salaires fixes». Non loin d’elle, un jeune homme vendeur de café Touba est croisé : Interpellé sur la question, il répond avec beaucoup de colère : «Nous sommes fatigués franchement. L’État ne nous aide pas du tout, et dire que le Président Macky Sall avait promis de donner aux jeunes du travail, et jusqu’à là, franchement rien n’est fait», martèle-t-il avec hargne.

Dans l’attente d’une réaction côté gouvernementale, ou une solution pour apaiser les craintes, les Sénégalais ne se font pas encore à l’idée de vivre la perspective d’autres hausses face au carburant cher et à l’électricité rendue chère. Ils espèrent trouver des réponses crédibles ou entrevoir une solution pour pallier à cette surenchère auprès du ministère du Commerce.
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