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Macky Sall : “L’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation“
Publié le vendredi 31 janvier 2020  |  aDakar.com
Cérémonie
© Présidence par PMD
Cérémonie officielle de lancement du rapport pays du mécanisme africain d`évaluation par les pairs (MAEP)
Dakar, le 30 janvier 2020 - Le rapport pays du mécanisme africain d`évaluation par les pairs (MAEP) a été rendu public, le jeudi 30 janvier 2020, à Dakar lors d`une cérémonie officielle à laquelle le chef de l`État a pris part.
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Le président de la République a répondu aux interpellations de certaines organisations de la Société civile par rapport aux limitations de l’exercice de certaines libertés publiques, notamment la marche et les manifestations.

Le président Sall a rappelé que le Sénégal reste une démocratie qui garantie l’exercice des libertés publiques.

"Le Sénégal, on peut le dire, est un Etat et une nation consolidé, fondé sur des valeurs de tolérance, des valeurs de liberté et de médiations sociales actives, jouissant d’un climat de paix, de stabilité politique et démocratique, mais aussi institutionnelle et d’une culture démocratique avérée. L’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation, sauf nécessité de prévenir les risques de trouble à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et des biens et d’assurer leur sécurité", a indiqué Macky Sall.

Pour le chef de l’État, l’exercice des libertés publiques "ne souffre d’aucune limitation". Le chef de l’État se prononçait ainsi lors de la cérémonie de présentation du rapport d’évaluation du Sénégal dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

Il s’agit d’un instrument d’évaluation de la gouvernance politique, économique, d’entreprise et du développement socioéconomique. Le MAEP a été créé le 9 mars 2003 à Abuja (Nigeria).

Relativement à l’interpellation du leader de “Fapp France Dégage“, Guy Marius Sagna, pour avoir manifesté jusqu’aux grilles du palais de la République, le président Sall s’est voulu on ne peut plus clair. "Quand on dit qu’on va marcher à la place de l’indépendance ou devant le palais de la République, c’est qu’on ne veut pas faire une marche pacifique", tranche-t-il.

Pour l’exercice des libertés, le président Sall indique le Sénégal a érigé "l’autorisation comme règle et l’interdiction, l’exception". Et à en croire le président Sall, les chiffres récents le prouvent largement.

"Si je donne des statistiques, en 2018, sur 4 828 déclarations de manifestations publiques, 118 ont été interdites, soit un taux de 2,44 % d’interdiction. Et au troisième trimestre de l’année 2019, sur 4 284 déclarations de manifestations, seules 71 n’ont pas été accordées, soit un taux de 1,68 %", a expliqué Macky Sall.

Guy Marius Sagna est en détention depuis 2 mois pour avoir manifesté avec une dizaine d’autres personnes devant le palais de la République contre la hausse du prix de l’électricité. Inculpé et écroué pour "attroupement", "troubles à l’ordre public" et "participation à une manifestation non autorisée", Guy Marius Sagna a vu ses deux demandes de liberté provisoire refusées par la justice.

En début de semaine, quatre organisations de défense des droits l’Homme ont menacé de porter le combat de la détention de Guy Marius Sagna sur le plan international si la prochaine demande de liberté provisoire de l’activiste n’est pas accordée.

MC
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