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Intégration de la dimension genre dans la recherche en santé – Les acteurs balisent la voie
Publié le mercredi 22 janvier 2020  |  afriqueactudaily.com
Inauguration
© aDakar.com par MS
Inauguration de L`unité de néonatologie du centre hospitalier Roi Baudouin
Dakar, le 14 janvier 2020 - Le ministre de la Santé et de l`Action sociale a inauguré, ce mardi 14 janvier l`unité de néonatologie du centre hospitalier Roi Baudouin. La structure médicale est mise en place grâce à l`appui de l`UNICEF.
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«L’approche genre demeure une problématique qui n’est pas suffisamment explorée au ministère de la Santé et de l’action sociale du Sénégal».

Cette affirmation est du docteur Samba Cor Sarr de la Division de la recherche au niveau de la tutelle qui a salué hier, lundi, la tenue de l’atelier de formation ouvert à Dakar pour cinq jours et axé autour de l’intégration de la dimension genre, les approches fondées sur le genre et le sexe pour l’évaluation et l’inspection de la recherche en santé.

Les chercheurs dans le domaine de la santé sont en conclave pour cinq jours depuis hier, lundi 20 janvier.

À travers le projet de BCA-WA-ETHICS, le but principal est d’améliorer les capacités des scientifiques affiliés au Comité national d’éthique pour la recherche en santé (Cner) ouest africains, dans l’intégration de la dimension du genre dans l’évaluation et l’inspection de la recherche de ses institutions.

Selon le docteur Samba Cor Sarr du ministère de la Santé et de l’action sociale, l’approche genre permet tout simplement, plus d’attention sur l’équité dans l’offre de service de santé mais également aux groupes vulnérables au moment de l’élaboration des protocoles de recherche. «

Il faudrait tenir compte que, ce qui est valable pour un individu de sexe féminin peut ne pas l’être pour quelqu’un de sexe masculin quel que soit son niveau social en question.

Cela signifie que dans la démarche de recherche, cette dimension genre doit être prise en compte de façon spécifique et cela va permettre d’être beaucoup plus efficace dans la manière de générer la connaissance mais aussi dans l’implémentation de ce que l’on appelle la santé individualisée,» a-t-il fait comprendre.

Les participants à l’atelier vont renforcer leurs capacités sur l’intégration du genre dans leurs différents travaux de recherche.

En collaboration avec l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), le ministère de la Santé et l’université de Saragosse, les acteurs ont fait savoir que ledit projet a été préparé avec l’ambition de rendre le Comité national d’éthique du Sénégal à un agent de transformation dans l’application des perspectives du genre dans toute la recherche en Afrique de l’Ouest.

« En incorporant la dimension du genre dans ses processus de gouvernance, inspection, et évaluation, le CNERS peut être pris en charge comme un comité national d’éthique en recherche qui poursuit l’égalité de genre et qui promeut des outils pour la réalisation de l’égalité de genre entre les CNER ouest africains », a souligné le professeur Anta Tall Sall.

Et de poursuivre : « Pour y arriver, un changement de paradigme s’impose et le plus approprié pour propulser la recherche demeure les communautés d’éthique ».

Pour rappel, cette formation entre dans le cadre d’un projet de deux ans visant à renforcer les capacités des acteurs de la recherche à implémenter la culture genre dans le champ de la recherche tant au niveau du Sénégal qu’au niveau de la sous-région.
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