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Infrastructures sportives : des experts appellent à veiller à la rentabilité des investissements
Publié le dimanche 4 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le secteur privé, les Etats et les fédérations doivent être impliqués dans la gestion des stades pour créer les conditions de la rentabilité des investissements étatiques dans la construction d’infrastructures sportives, ont suggéré samedi à Sal (Cap) plusieurs intervenants lors d’un panel de la huitième édition de la Convention internationale du sport en Afrique (CISA).

Invités à se pencher sur la planification, le financement et la gestion des infrastructures sportives, les panelistes ont pointé du doigt le mode de gestion des infrastructures sportives existantes en Afrique. Selon eux, la gestion des stades ne doivent plus revenir uniquement aux Etats.

Prenant la parole, William Louis-Marie, journaliste et observateur du sport business, des relations entre les marques et les sportifs, rappelle qu’’’un stade n’est pas un monument’’.

‘’Le rôle de l’Etat n’est pas de gérer un stade après l’avoir construit. Il faut impliquer le monde privé’’, a-t-il suggéré. Néanmoins, il estime que le secteur privé ne peut pas financer la construction d’un stade qui est du ressort de l’Etat.

‘’Aujourd’hui, un club ne pas construire un stade’’, a-t-il insisté, indiquant qu’un stade doit vivre 20 ans, 30 ans après sa construction. Selon lui, ‘’en Afrique, en dehors du football, les stades omnisports ne peuvent pas vivre‘’.

Auguste Etsala, le directeur des sports du Congo, pense, lui, qu’on doit considérer le stade comme une unité de production.

‘’Nous devons aller dans ce sens. Le stade doit vivre de ses propres moyens. On doit tout faire pour rentabiliser les investissements. Une gestion privée sera la meilleure’’, a-t-il ajouté.

Le directeur de Jappo Sénégal, Djamil Faye, affirme qu’il n’y a pas de modèle à copier dans la gestion des infrastructures sportives, tout en souhaitant une collaboration entre l’Etat, les fédérations et les club pour que le sport devienne une industrie.

La 8e édition la CISA, une initiative de Jappo Sénégal, une structure spécialisée dans le management sportif, a été ouverte jeudi soir par le président cap-verdien Jorge Fonseca.

Elle réunit une centaine de participants venant d'horizons divers. Il s'agit d'experts, de dirigeants, d'athlètes, entre autres, qui doivent se pencher, au cours de cette rencontre, sur le sport et le tourisme.

En prélude à cette rencontre, une vingtaine de journalistes cap-verdiens et d'autres pays africains ont participé à un séminaire de formation sur la couverture des événements sportifs.

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