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Répartition des services de santé au Sénégal, 1ère partie : les laissées-pour-compte
Publié le mardi 14 janvier 2020  |  ouestaf.com
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© aDakar.com par DR
District Sanitaire de Kédougou
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La santé au Sénégal ne souffre pas que du manque d’infrastructures. La carte sanitaire du pays présente un déséquilibre saisissant tant au niveau de la répartition des établissements de santé que de la présence de médecins spécialistes. Dans cette répartition inégale des ressources quatre régions apparaissent comme des laissées-pour-compte : Kolda (sud-est), Sédhiou (sud), Kaffrine (centre) et Tambacounda (est). Même à l’intérieur de ce groupe des « indigentes », Kédougou constitue un cas à part. Les graphiques ci-dessus illustrent les déficits dans ces régions.


1- Dotation en établissements publics de santé

En termes d’infrastructures aucune de ces quatre régions ne disposent d’un hôpital de niveau 3, censé avoir davantage de médecins spécialistes en plus d’avoir une mission de recherche et d’enseignement. Les hôpitaux de niveau 2 sont des EPS dont «les capacités sont fixées en médecine, chirurgie, gynécologie-obstétricale et pédiatrie» et également en activités de médecine préventive, d’éducation pour la santé, etc. Au bas de la hiérarchie des EPS se trouve les hôpitaux de niveau 1 qui viennent en complément des postes de santé avec des soins obstétricaux et néonataux.

2- Déficit de médecins spécialistes

L’absence d’infrastructures de haut niveau s’accompagne d’un manque notable de médecins spécialistes, comme par exemple l’absence d’un cardiologue à Kolda, ou d’un chirurgien à Kaffrine, ou encore d’un ophtalmologue à Tambacounda. Ce ne sont là que quelques exemples, toutes ces régions souffrent d’un sérieux déficit de spécialités dits «prioritaires».

Kédougou, au plus bas de l’échelle

Située à 697,9 km de Dakar, la région minière et transfrontalière de Kédougou offre un tableau très peu reluisant. En effet sur les 14 régions que compte le pays c’est la seule à ne pas disposer d’un hôpital régional. Ce qui fait de cette région, un cas à part. A la place d’un hôpital, les populations en quête de soins se tournent vers l’unique centre de santé de la région.
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