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VIH/Sida : les populations confrontées à un déficit d’accès aux soins (médecin)
Publié le vendredi 29 novembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Mbour – Le secrétaire exécutif de Sida Service, Docteur Daniel Sarr, a fait état vendredi d'un déficit d’accès aux soins dont souffre toute la population et non pas seulement les groupes les plus vulnérables qui sont stigmatisés et discriminés.

‘’Il faut juste savoir que, dans la population générale, il y a une couche qui est beaucoup plus vulnérable qui, par défaut de moyens, par stigmatisation ou auto-stigmatisation, ne peut pas accéder, au même titre que les autres aux services de santé’’, a-t-il confié.

Il a dressé ce constat en participant à un atelier de formation de quatre jours organisé par l’Alliance nationale contre le Sida (ANCS), dont il est membre du conseil d’administration. La rencontre est axée sur les principes de la programmation de VIH fondée sur les droits humains.

Le médecin est convaincu que ce déficit d'accès aux soins constitue ''un frein dans notre lutte contre le VIH''. "[...] nous voulons que toutes les populations, tous les Sénégalais puissent accéder à ces services de santé pour améliorer leurs conditions de vie’’, a-t-il souligné.

Cette formation dispensée lors de l'atelier devrait permettre de cadrer l’action des membres du conseil d’administration de l’ANCS avec les principes de la programmation de VIH fondée sur les droits humains afin que l’organisation finalise sa nouvelle stratégie.

Dans son intervention, Daniel Sarr a déclaré que c’est une formation qui vient à son heure, vu les défis constant dans la lutte contre le VIH. De son point de vue, la formation en droits humains ‘’peut aider à mieux appréhender les programmes et mieux prendre en compte les besoins des populations’’.

‘’Cette approche de droits humains devrait nous aider à mieux humaniser l’accès aux services de santé au niveau du Sénégal, surtout pour les couches dites les plus vulnérables’’, a dit le secrétaire exécutif de Sida service.

Le plus souvent, ces groupes vulnérables ont peur de se rendre dans les services de santé parce que n’ayant ni les moyens ni ne connaissant les procédures, ou encore méconnaissant leurs droits ou simplement craignant le regard extérieur.

‘’Et cela constitue un frein à l’accès aux services de santé’’, a indiqué le Docteur Daniel Sarr qui plaide pour que les gouvernants fassent tout pour aider ces couches les plus vulnérables à accéder aux services de santé.

Pour lui, c’est le lieu d’inciter l’administration publique à adopter des procédures respectant les droits humains.

C'est aujourd'hui une condition nécessaire de bonne gouvernance et de transparence, parce que tout cela tourne autour du respect des droits humains, de la dignité humaine et de la personne humaine, a-t-il affirmé.

‘’L’accès aux services de santé part du droit fondamental à la santé pour toute personne et pour tout individu, parce que toute personne qui naît et qui grandit a droit à accéder à des services de santé, quelles que soit son origine, sa race et sa religion’’ a-t-il souligné.

A ce propos, il a suggéré une recommandation ferme de l’Etat à l’administration publique pour que les droits de ces personnes, de ces groupes vulnérables et des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) soient respectés.

LTF/ASG

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