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Les députés se posent en défenseurs de l’environnement
Publié le dimanche 1 decembre 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par DR
Le président de la République veut un encadrement plus strict de la coupe de bois
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Dakar - La coupe de bois, la déforestation et le manque de suivi du reboisement ainsi que l’application effective de la loi sur le sachet plastique à travers le pays ont constitué les principales préoccupations des députés lors de l’examen du projet de budget du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

Certains élus ont préconisé de mettre davantage de moyens adéquats à la disposition des agents de la Direction des eaux et forêts, ainsi qu’un renforcement de leurs capacités et le recrutement de personnels afin de permettre à ce service de mener à bien ses missions.

D’autres députés prônent plus de civisme et de citoyenneté pour un respect strict des mesures environnementales mises en place.

La députée Amy Ndiaye estime par exemple qu’il ne sert à rien de reboiser sans pour autant faire le suivi nécessaire. Sa collègue Aminata Diao abonde dans le même sens, tout en relevant le manque de moyens des agents des eaux et forêts sur le terrain.

D’autres se sont préoccupés de la brèche de Saint-Louis avec ses conséquences sur la vie des populations de cette ville.

Ousmane Sonko, le leader du PASTEF (opposition), déplore les effets de la salinisation des terres dans le Gandiole et leur dégradation dans cette partie située au sud de Saint-Louis. ‘’La perte de la biodiversité, l’avancée de la mer concerne tout le Sénégal. Tout le littoral est affecté’’, alerte-t-il.

La députée Marième Kane soutient, elle, que les feux de brousse constituent ‘’un casse-tête pour le département de Kanel (Matam), dont elle est originaire. Elle a aussi plaidé pour des activités de résilience pour faire face à la déforestation accrue dans cette zone du nord-est. EIle suggère des mesures d’urgence pour sauver des vies à Get-Ndar, en particulier par l’aménagement d’une voie navigable pour aider les piroguiers.

D’autres députés ont interpellé le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, sur la problématique des inondations.

Samba Diebel Ndiaye estime que le Fonds vert climat est une opportunité donnée aux pays pour attirer des financements, demandant au ministre s’il existe des stratégies pour capter ces fonds. Il a en outre suggéré que l’éducation environnementale soit intégrée aux programmes scolaires, seul gage de succès de la lutte contre le plastique, dit-il.

A son tour, le vice-président de l’Assemblée nationale, Moustaphé Cissé Lô, se soucie de la coupe de bois, dont l’éradication requiert une dure bataille, dit-il. ‘’Nous devons ensemble soutenir l’Etat du Sénégal dans cette lutte, car les pays voisins ont des économies faibles et ils trouvent des opportunités dans ce trafic’’, argumente-t-il.

Quant à Abdou Bakry Kairé, il pense que le gouvernement doit anticiper la future exploitation des ressources pétro-gazières et, partant, renforcer la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC) dans sa mission afin que ses agents soient mieux outillés pour pouvoir exercer leur contrôler dans ce cadre.

D’autres parlementaires sont revenus sur des questions telles que les ordures ménagères déversées sur le site du Technopole et à la décharge de Mbeubeuss.

A cet effet, Aida Sow Diawara a invité les ministres à venir s’enquérir des habitations menaçant ruine autour du site.

Théodore Monteil dit s’opposer à tout déclassement de forêts pour la construction d’habitations et soutient que c’est contradictoire de vouloir reboiser pour ensuite déclasser, comme veulent le suggérer certains.

Marie Sow Ndiaye propose un projet de création de centres d’enfouissement de déchets.

Quant à la députée Awa Niang, elle souhaite plus de moyens en faveur des agents des eaux et forêts et la protection des sols de manière durable avec des techniques agroforestières appropriées.

Juiliette Zenga plaide pour des actes ‘’forts’’ par rapport aux objectifs de développement durable (ODD), préconisant un appui plus conséquent aux agents des eaux et forêts ainsi. Elle suggère un plan de communication pour éradiquer le fléau de la déforestation et les mauvaises habitudes.

Aissatou Mbodj propose une politique volontariste pour empêcher l’introduction du plastique. Elle a évoqué le cas du marigot de Mbao, qui sert présentement de dépotoir d’ordures et de déversement d’eaux usées, et a interpellé le ministre de l’Environnement en l’invitant à agir.
SBS/ASG
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