Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Diourbel : vers l’adoption de nouvelles technologies pour booster la production de mil
Publié le vendredi 29 novembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise




 Vos outils




Le projet intitulé ''Diffusion à grande échelle d’un paquet de technologies d’amélioration de la production et de la commercialisation du mil de qualité dans le bassin arachidier'' a été lancé jeudi à Diourbel au cours d’un atelier d’information et de partage organisé à l’initiative de l’agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR).

''C’est un projet que nous avons élaboré et soumis au fonds national de recherche agricole et agro-alimentaire dans le cadre du programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest. C’est un programme qui concerne les pays de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO)'', a indiqué le directeur du bassin arachidier nord de l’ANCAR, Mbaye Mbow.

Aussi, le projet a-t-il pour objectif d’améliorer la production et la productivité agricole en accélérant l’adoption et la diffusion de technologies. Le projet va toucher 1930 producteurs dans le bassin arachidier nord et dans le bassin arachidier sud qui couvre cinq régions administratives et 50 communautés rurales. Doté d’un financement de 250 millions de francs, il va durer trois ans.

''Le projet vise la production de plus d’une tonne de mil à l’hectare. Cette production va servir à la consommation du ménage mais aussi et surtout à la commercialisation auprès des opérateurs de marché que nous allons mettre en relation avec les producteurs'', a ajouté M. Mbow.

Selon le directeur de la zone ANCAR bassin arachidier sud, Abdoulaye Sy, le projet est venu apporter une réponse au double défi de la production et de la commercialisation.

''Le problème qui se posait c’est que avant la production ne permettait pas de disposer de ce mil de qualité. Aussi, le mil ne donnait pas tout ce qu’il pouvait rendre au producteur parce que les rendements étaient faibles et le producteur ne mettait tout le paquet nécessaire'', a-t-il rappelé. A ce propos, il a souligné qu’il s’agit aujourd’hui de mettre en œuvre des technologies éprouvées pour inverser la tendance.

L’atelier dont l’ouverture était présidée par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Babacar Ndiaye a regroupé tous les segments du secteur agricole régional.
MD/OID

 Commentaires