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laidoyer pour l’implication de toutes les communes de Thiès dans la marche du Centre des handicapés moteurs
Publié le vendredi 22 novembre 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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Le directeur du Centre de promotion et de réinsertion sociale des handicapés moteurs du quartier Mbour 2 de Thiès, Amary Thiam a plaidé jeudi pour une participation de toutes les communes de la ville de Thiès au fonctionnement de ladite structure, recevant des personnes handicapées de toutes les parties de la cité du rail.

M. Thiam a indiqué à l’APS qu’en dehors du maire de la ville, Talla Sylla et de celui de Thiès Ouest, Aliou Sow, qui a mis à leur disposition un vigile, aucun autre édile ne soutient ce centre géré par l’Association des personnes handicapées de Thiès.

Quant à Talla Sylla, il a recruté trois personnes handicapées à la mairie, a-t-il noté.

Amary Thiam déplore le manque de soutien des autres collectivités locales de la ville de Thiès, bien que la structure en tant que "centre de référence" reçoive des handicapés de toute la ville. "C’est un centre de Thiès, donc, tous les maires qui sont là devaient participer" à son fonctionnement, estime-t-il.

Il préconise l’inscription dans le volet social des budgets de toutes les communes de Thiès, d’une ligne dédiée à cette structure, comme ils le font pour les équipes de Navétanes et d’autres acteurs.

"C’est pour lutter contre la mendicité des personnes handicapées que nous nous évertuons à faire marcher ce centre", souligne Amary Thiam, qui se montre fier des résultats atteints jusqu’ici par l’association qui gère le centre.

Grâce à ses actions, estime-t-il, "c’est très rare de voir des personnes handicapées de (sa) génération et de la suivante qui mendient".

L’association inculque à ses membres la volonté de se former et de travailler, fait-il valoir.

Selon lui, le Centre qui a pour parrain Elhadji Amadou Cissé de Pire, a besoin d’un appui dans la prise en charge de son personnel qui ne bénéficie que de "motivations" à la fin du mois. La structure a du mal à payer ses agents, même si leur nombre est jugé "insuffisant".

Le Centre qui compte sur la scolarité de ses pensionnaires pour faire face à ses multiples charges de fonctionnement, liées entre autres, aux factures d’eau et d’électricité, a vu ses effectifs chuter. Une baisse qui se fait surtout sentir au niveau de sa garderie, créée depuis 1993.

De 80 enfants par le passé, il est passé en moyenne à une cinquantaine par année, suite à la multiplication dans les alentours des garderies, qui sont passées de deux à 11.

Une des "préoccupations" du centre en ce moment est de disposer d’un bus pour transporter ses pensionnaires et son personnel, afin renforcer son niveau de fréquentation, a indiqué Amary Thiam. Pour lui, un bus lèverait l’obstacle de la distance qui dissuade certains d’y envoyer leur enfant.

Avec juste deux ordinateurs, le centre souhaite aussi se doter de machines.
eurs. Il offre des formations en couture, cordonnerie, reliure, coiffure et arts graphiques.

Cette année, une section élémentaire y a été ouverte, avec une quinzaine d’élèves.

Après leur formation, ses diplômés reçoivent un financement non remboursable grâce à l’appui du partenaire, pour démarrer leur activité, indique le directeur.

Le centre est placé sous la tutelle du service régional de l’action sociale. Né en 1967, Amary Thiam lui-même personne à mobilité réduite, est le premier directeur à occuper ce poste, sans être agent de la fonction publique. Il bénéficie de l’encadrement technique d’un assistant social.

ADI/ASB
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