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Chef d’Etat et chef de parti : Ismaël Mardior Fall note un décalage entre les textes et la réalité
Publié le jeudi 1 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Le
© aDakar.com par DF
Le président malien IBK hôte de la Présidence et de l`Assemblée nationale
Dakar le 14 avril 2014- Le président malien Ibrahim Boubacar Keita effectue une visite d`Etat au Sénégal. Le chef de l`Etat du Mali a été reçu par le président Macky Sall, le lundi 14 avril au matin. Dans l`après midi, il a prononcé un discours devant la représentation nationale.


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Le constitutionnaliste Ismaël Madior Fall a noté, mercredi à Dakar, un décalage entre les textes et la réalité en ce qui concerne le fait d’avoir un président de la République chef de parti.

‘’ J’ai des réserves sur certaines propositions du CNRI (Commission nationale de réforme des institutions). J’ai des réserves sur le fait de dire que le président ne doit plus être chef de parti dés qu’il entre en fonction. Cela est un décalage entre les textes et la réalité, a-t-il dit.’’

S’exprimant au cours d’une conférence organisée par l ’Institut des droits de l’homme et de la paix (IDHP) sur la reforme des institutions, Ismaël Madior Fall a souligné ‘’qu’en matière de choix constitutionnel, il n’y a pas de bonne formule, de mauvaise formule ou de meilleure formule, c’est un domaine relatif’’.

Il a également émis des réserves ‘’sur l’exclusion du président de la République du Conseil supérieur de la magistrature, sur le mode de désignation des membres de la Cour constitutionnelle en permettant à la société civile d’élire un des membres mais surtout le fait d’interdire au président d’être le chef de son parti’’.

Pour le constitutionnaliste, conseiller juridique du chef de l'Etat, ‘’on peut changer certaines dispositions de la Constitution en améliorant son fonctionnement sans forcément changer la Constitution’’.

Il a souligné ''qu’il n’y a pas de situation objective qui oblige à changer la Constitution’’.

Prenant part à la rencontre, le médiateur de la République, Serigne Diop, a soutenu qu’’’il n’existe pas de principe fondamental ou de règles universelles. Il y a des pays dans lesquels le mandat présidentiel est de 5 ans, et d’autres ou le mandat est de 4 ans’’.

‘’Aucun pays ne peut réclamer qu’il a le meilleur modèle, c’est une question de préférence et après on donne les raisons de son choix’’, a-t-il fait savoir.

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