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Bancarisation: Le Sénégal à la traîne
Publié le mardi 22 octobre 2019  |  Autre presse
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© Autre presse par DR
Bancarisation: Le Sénégal à la traîne
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Le taux de bancarisation strict a progressé de 2,9 points de pourcentage, passant de 16,4% en 2017 à 19,3% en 2018, dans l’espace de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA).

Selon le rapport sur la situation de l’inclusion financière dans l’Uemoa au cours de l’année 2018 de la Bceao, le taux de bancarisation le plus élevé a été observé au Togo (26,8%), suivi du Mali (23,3%), du Bénin (22,5%) et de la Côte d’Ivoire (21,6%). Le Niger, en revanche, affiche un taux de bancarisation strict de 5,8%. En termes de progression par pays, le taux de bancarisation strict a augmenté de 10,7 points de pourcentage au Mali. Cette performance s’explique principalement par le nombre de comptes Xpress ouverts auprès d’Ecobank Mali. Suivent la Côte d’Ivoire et le Togo avec des taux de bancarisation strict progressant respectivement de 4,4 points de pourcentage et 2,5 points de pourcentage. D’après la source, la hausse du taux de bancarisation strict dans l’Union est essentiellement imputable à l’augmentation de 26% du nombre de particuliers titulaires de comptes auprès des banques, au cours de la période sous revue. En effet, ce chiffre est ressorti à 11.698.717 en 2018 contre 9.286.594 en 2017, faisant passer le taux d’utilisation des services bancaires2 à 17,0% en 2018 contre 14,0% en 2017. « Les caisses nationales d’épargne et les services financiers postaux, avec respectivement 1.188.384 et 404.875 particuliers titulaires de comptes, contribuent modérément à l’inclusion financière des populations », note la source. De ce fait, le taux de bancarisation strict reste néanmoins relativement faible dans l’Union, malgré l’évolution significative enregistrée au cours de l’année 2018. « Les récentes initiatives des Autorités de l’Union, notamment l’aménagement du cadre réglementaire favorable à une diversification de l’offre de services bancaires, devraient contribuer à l’amélioration de la bancarisation dans l’Union », précise la Bceao.
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