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Sud Quotidien N° 6301 du 30/4/2014

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Port d’uniforme par sa garde rapprochée: Cheikh Modou Kara entendu par la police
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  Sud Quotidien


Cheikh
© Autre presse par DR
Cheikh Ahmadou Kara Mbacké


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Convoqué au commissariat central de Dakar, hier mardi 29 avril 2014 à 15 heures, Serigne Modou Kara Mbacké a été finalement entendu chez-lui à Mermoz, le même jour, à cause des talibés qui commençaient déjà à envahir massivement la police centrale dès l'annonce de la nouvelle.

Le marabout qui s'est adressé à la presse après son audition a révélé qu'il a été prié de s'expliquer sur l'uniforme militaire que portent ses talibés. Ces tenues désormais interdites aux civils. «Le commissaire, quand il est arrivé, on a parlé des tenues. Je lui demandé s'il s'agit d'uniformes ou de tenues militaires. Il m'a répondu qu'il s'agit des tenues militaires. Je lui ai dit que ces jeunes (''Kara sécurité'') ne portent pas de tenues militaires, à part peut-être quelques uns, mais ce sont des uniformes blancs, car le blanc symbolise la paix».

Cheikh Modou Kara a affirmé avoir assuré le commissaire central de Dakar que ses hommes étaient des «soldats de la paix» et qu'ils s'habillaient en blanc. «Je m'étais dit qu'il ne fallait pas que je revienne sur cette convocation, mais c'est pour vous éclairer. Dans un Etat de droit, dans une République chacun sait que la convocation ne date pas d'aujourd'hui. Le monde est tel que chaque situation nécessite une analyse. Les uniformes que portent les jeunes de «Kara sécurité» ne sont pas des tenues militaires. Ce sont des tenues banches. Ces jeunes sont des ''Jounoudes'' c'est-à-dire des soldats de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul. C'est vous, les journalistes, qui les aviez surnommé ''les soldats de la paix''. C'est une armée sans armes», a-t-il expliqué, rappelant que ce corps de sécurité a été créé depuis 1995 avec l'aval de feu Serigne Saliou Mbacké.

Revenant sur l'accueil qu'il a réservé à Me Abdoulaye Wade, de retour au Sénégal, vendredi dernier, après deux ans d'absence, le petit-fils de Mame Thierno Birahim Mbacké a relevé: «(…) Il y a un lien étroit qui nous lie, mon fils porte son nom. En plus de nos relations, il est âgé et je ne voulais le laisser entre les mains de personnes, c'est pourquoi en mon âme et conscience et pour la paix, j'ai habillé des jeunes (…) pour aller l'accueillir. S'il y a eu la paix ce jour, c'est grâce à moi». Et d'inviter les Sénégalais a se rappeler qu'il s'était proclamé le défenseur de Serigne Touba, militant de la cause des «sages» (quels qu'ils soient, un guide religieux ou pas).

Les politiques aussi en ont eu pour leur grade. «J'ai dit aux hommes politiques, aussi bien du pourvoir que de l'opposition, le pays ne vous appartient pas, il n'est pas votre propriété», leur a-t-il lancé, les appelant à cultiver la paix. «Celui qui veut la paix, c'est celui qui emprunte le droit chemin», usant de la métaphore du berger qui dirige un troupeau, convaincu que «(…) si tout le bétail suivait le droit chemin, il ne servirait à rien de faire suivre un troupeau par un berger».

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