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Sud Quotidien N° 6301 du 30/4/2014

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Kaolack/ Coalitions et alliances aux prochaines locales: «Bennoo Bokk Yaakaar» part dans la division
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  Sud Quotidien


Les
© aDakar.com par DF
Les femmes de l’APR s`érigent en bouclier pour Macky Sall
Les femmes de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), par la voix de Seynabou Ndiéguène, ont affiché, jeudi à Dakar, leur détermination à se poser en défenseurs de leur leader Macky Sall, contre les attaques d’adversaires politiques.


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La coalition « Bennoo Bokk Yaakaar », malgré tout le travail mené en sourdine par certains responsables, ira aux élections locales dans la division. Les deux fractions de Bby qui se réclament toutes de la coalition présidentielle maintiennent leur cohabitation dans la commune de Kaolack. Elles ont toutes les deux déposé leurs listes respectives à la préfecture de Kaolack à la date indiquée.

Même si dans le reste des coalitions, les seuls tiraillements qu’on a pu noter découlent de la distribution des quotas accordés à chaque parti ou mouvement, dans la mouvance présidentielle par contre, la complexité du travail est surtout de voir comment procéder pour remettre les pendules à l’heure avant qu’il ne soit trop tard.

Apparemment, ces divergences et tiraillements entre responsables sont d’abord nés des partis avant de migrer vers le « Bennoo Bokk Yaakaar ». C’est du reste le constat au sein de l’Alliance des forces de progrès (Afp) du président Moustapha Niasse, mais également au Parti socialiste (Ps) où de nature les divergences entre responsables sont plus anciennes que le projet de redynamisation de la coalition Bby pour les prochaines locales. Toutefois, à l’Alliance des forces de progrès (Afp), la crise entre Madieyna Diouf et son premier adjoint Khoureychi Ibrahima Niasse a débuté au lendemain de l’intronisation du premier nommé au fauteuil de maire et l’installation du conseil municipal.

A peine un mois après la mise en place du bureau communal, le député Koureychi Niasse boudait le conseil municipal pour incompatibilité d’humeur avec le maire Madieyna Diouf. Une situation qui, à l’époque, a créé l’inquiétude chez les responsables progressistes dont la majeure partie commençait déjà à douter de la réussite de Madieyna Diouf dans la mission qui lui a été confiée. Car, ces mêmes personnes gardaient beaucoup d’espoir pour cette équipe qu’ils taxaient de choc et qui, malheureusement, s’est vite disloquée et de manière prématurée. A l’époque, une promesse de 83 milliards de Frs a été faite aux populations pour un programme prioritaire d’assainissement de la commune.

Aujourd’hui que toutes ces promesses ont failli, la plupart des responsables de l’Afp continue encore de croire que, même s’il n’est pas à 50 %, l’échec des Progressistes dans la gestion municipale découle en grande partie du conflit entre les deux hommes. En un moment donné, notent-ils, Moustapha Niasse qui devait indirectement accompagner tous ces projets ne savait plus sur quel pied danser, devant deux proches collaborateurs en conflit dont l’un est un frère de sang et l’autre un grand ami de confidence.

Au Parti socialiste (Ps) aussi, c’est apparemment le même scénario. Sauf que dans ce parti, la crise qui a chamboulé l’organisation interne est surtout venue lorsque l’idée de monter une seconde coordination communale socialiste a émergé de l’esprit d’un certain nombre de responsables. Au moment où le doyen Alioune Ndiaye, l’actuel directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) Birame Ndeck Ndiaye et la fraction dure de la jeunesse s’acheminaient vers ce projet, l’autre tendance dirigée par le responsable Diockel Gandiaga affichait un niet total et par conséquent s’y s’est opposé. Présentement sur la scène politique locale, beaucoup d’observateurs s’interrogent ainsi sur les chances, mais également sur l’avenir du « Bennoo » dans le Saloum, surtout en une période où aucune carte n’est encore jouée au sujet de la personne qui doit prochainement occuper le fauteuil de maire.

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