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Passage au numérique: les chaînes sénégalaises ’’ne sont pas encore prêtes’’, selon un professionnel
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Les chaînes sénégalaises ''ne sont pas encore prêtes'' à entrer dans l’ère du numérique qui risque d’entraîner ''une baisse de leurs recettes publicitaires'', a estimé le journaliste et producteur Bocar Kane qui a déploré ''le manque d’organisation'' des entreprisse de presse sénégalaises.

M. Kane intervenait, mardi à Saint-Louis, au cours d’un ‘’managerial breakfast’’ organisé par le Laboratoire Saint-Louis études et recherches en Gestion (SERGE) sur le thème : ‘’Les médias sénégalais face à la conjoncture: quel management pour la survie des entreprises de presse?’’.

Après un bref survol de l’environnement des médias sénégalais notamment des télévisions victimes de la faiblesse des recettes publicitaires d’un marché exigu, M. Kane a affirmé que ‘’l’avènement du numérique va donner des opportunités aux annonceurs qui auront à toucher directement leur cible par le biais des smartphones’’.

''Ils n’auront plus besoin de passer par les télévisons et cela va se traduire par une baisse des recettes publicitaires orientées vers un autre créneau'', a expliqué le producteur de la nouvelle version de l’émission Génies en herbe.

Il a aussi fait remarquer l’équipement des télévisons devra s’adapter ainsi que les tâches des agents techniques qui auront besoin par exemple d’un directeur de développement dont aucune chaine ne dispose actuellement.

''Les plus à plaindre sont, selon lui, les chaines où l’analogie prédomine sur le matériel utilisé car elles devront tout changer et s’équiper pour ne pas être déconnectées d’une révolution annoncée pour le 5 juin 2015''.

''D’une manière générale, cet état de fait montre un problème global de management et d’organisation des médias nationaux'', a indiqué M. Kane selon qui ‘’ailleurs dans le monde surtout dans les pays développés, l’heure est à l’externalisation de la production et à la polyvalence des agents’’.

''Pour autant, cette réforme a des avantages dont la multiplicité des fréquences qu’elle va engendre'', a-t-il signalé, avertissant sur un risque de céder à des entreprises étrangères la gestion de cette nouveauté pour ne pas compromettre de manière durable l'indépendance du Sénégal.

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