Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Boycott de la rentrée, réforme du système de rémunération, choix de Cheikh Kanté… : Les résolutions du G20
Publié le jeudi 3 octobre 2019  |  Le Quotidien
Portrait
© aDakar.com par DR
Portrait des membres du gouvernement
Dakar, le 23 septembre 2017 - Le nouveau gouvernement du Sénégal est riche de 39 ministres et ministres délégués. Il a été formé à l`issue des élections législatives du 30 juillet 2017 remportées par Benno Bokk Yaakar. Photo: Cheikh Kanté, ministre en charge du suivi du PSE
Comment


Les syndicats du G20 annoncent le boycott de la rentrée des classes prévue demain à cause de la non-effectivité de l’application des accords du 17 février 2014.

La rentrée scolaire, prévue demain, ne s’annonce pas sous de bons auspices. Le G20, constitué de 26 organisations syndicales, a annoncé «le boycott de la rentrée scolaire du 3 octobre». Cette organisation qui polarise les syndicats n’ayant pas atteint le seuil de 10% lors des élections de représentativité désapprouve le mode de négociation du gouvernement qui a confié la gestion du monitoring du suivi des accords aux ministres chargé du Pse et de l’Education nationale et «exige» le respect du protocole d’accord du 17 février 2014. Cette décision de boycott est motivée par le non-respect «du gouvernement des accords signés depuis 2014. Le gouvernement doit près de 100 milliards aux enseignants en termes de rappels de validation, d’avancement et d’intégration». Il y a aussi la réforme du système de rémunération des fonctionnaires qui ne serait pas équitable, et dont les conclusions sont réclamées depuis des mois par les enseignants. «Le G20 a décidé de prendre ses responsabilités, de boycotter le rentrée des classes et de déposer un préavis de grève. Et récuse le choix porté sur Cheikh Kanté pour le monitoring des négociations parce qu’il ne maîtrise aucune question de l’éducation», explique Dame Mbodj.
Dame Mbodj (Cusems/Au then tique), Ameth Suzanne Camara (Sepe), Maguette Diop (Ois/Rd), Pape Mamadou Kane (Sydels), entre autres secrétaires généraux, ont fait face à la presse et ont décrété ce mot d’ordre qui risque de plomber le slogan d’une ouverture effective à date échue (Oubi téy djang téy). Gougna Niang, secrétaire général de l’Union des enseignants du Sénégal (Udes), estime que les syndicats du G20 sont «laissés en rade dans le dialogue»avec le gouvernement, qui a repris les pourparlers vendredi dernier. Or les actions menées par le G6 sur les protocoles d’accord sont «insuffisantes», à en croire le porte-parole du jour qui estime que «le seul acquis du G6 est l’indemnité de logement». Alors que, dit-il, la délivrance des actes administratifs relatifs à la carrière des enseignants, le règlement définitif de lenteurs administratives liées aux alignements, aux paiements des rappels de validation, d’intégration, d’avancement, de reclassement, le paiement des crédits Dmc ne sont pas complètement vidés. En outre, ces syndicats signataires du protocole de 2014 disent «avoir un droit de regard sur les accords». Ce qui leur donnerait de facto la légitimité de prendre part au dialogue. «Cheikh Kanté n’est pas la personne indiquée pour assurer le monitoring des négociations. La stratégie du gouvernement est de divertir. Le protocole du 30 avril 2018 est une farce. Le G6 a failli et le G20 se présente comme la seule initiative pour les enseignants», décrète M. Kane. Mamadou Talla aussi n’est pas épargné par les critiques. Dame Mbodj le traite de «sbire de la France sur la question de l’Institut Sainte Jeanne D’arc et la promesse de privatisation d’écoles sénégalaises au profit de la France». Une belle ambiance de rentrée.
Commentaires