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Mise en œuvre des politiques économiques et sociales: Les partenaires techniques et financiers relèvent des manquements
Publié le mardi 1 octobre 2019  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DG
Atelier de validation technique de la revue conjointe de la politique économique et sociale de l`année 2018
Dakar, le 30 septembre 2019 - Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération a pris part, ce lundi, à l`atelier de validation technique de la revue conjointe de la politique économique et sociale de l`année 2018.
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Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott a présidé hier, lundi 30 septembre l’atelier de validation technique de la revue annuelle conjointe portant sur la mise en œuvre des politiques économiques et sociales de l’année 2018. Les partenaires techniques et financiers du Sénégal ont profité de cette occasion pour soulever un certain nombre de manquements avant de formuler des recommandations.

L e ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération a procédé hier, lundi 30 septembre, à la revue annuelle conjointe qui porte sur l’année 2018, marquant la fin de la mise en œuvre de la première phase du plan Sénégal Emergent 2014-2018 et par ailleurs, l’adoption de la deuxième phase du Pse 2019- 2023. Lors de cette rencontre, les partenaires techniques et financiers n’ont pas manqué à soulever devant le Ministre Amadou Hott, quelques insuffisances dans la mise en œuvre des politiques économiques et sociales du Sénégal. «En ce qui concerne le développement du secteur privé et l’amélioration du climat des affaires, le gouvernement doit connaitre, qu’en plus des investissements privés, la relance de l’investissement, surtout des petites et moyennes entreprises nationales est nécessaire pour atteindre les objectifs du Pse.

A ce propos, nous encourageons le gouvernement à poursuivre des réflexions autour de la question du financement des Odd par le secteur privé et à cibler ces réformes sur les contraintes majeures qui ont été identifiées à cet égard», a indiqué Iréne Mingasson, ambassadrice de l’Union Européenne au Sénégal, représentante des partenaires techniques et financiers, La première contrainte, dit-elle, est celle de la fiscalité des entreprises. Dans ce cadre, les partenaires aimeraient mieux connaître les mesures et plans du gouvernement pour améliorer la fiscalité des entreprises de matière à assoir une concurrence saine entre elles et s’assurer qu’elles contribuent équitablement à l’effort fiscal. La seconde contrainte concerne le foncier.

Dans ce domaine, elle reconnait que le gouvernement a réalisé des progrès remarquables à travers la loi d’orientation agrosylvo-pastorale et par la mise en place d’une commission nationale de réforme foncière. Cependant, la représentante des Ptf a fait remarquer un décalage entre le cadre légal et les pratiques en matière foncière. «Ce décalage augmente les incertitudes sur les affectations des terres et entrave l’investissement privé.

L’absence d’un outil de gestion du foncier comme le cadastre rural et la difficulté d’assoir le droit réel dans certains cas comme la location et l’héritage constitue la source de contrainte», soulignet-elle. Les partenaires aimeraient connaitre les décisions du gouvernement concernant la mise en place d’une politique foncière à la lumière des propositions et recommandations du rapport récent de la commission nationale de réforme foncière.

Ainsi, encouragent-ils le gouvernement à réaliser les objectifs de modernisation du secteur agricole afin de créer des emplois décents, notamment pour les jeunes. Ils recommandent au gouvernement d’améliorer le portage institutionnel des réformes et du dispositif de contrôle interne, de consolider la stabilité macroéconomique à travers une gestion prudente. «Cela inclut la rationalisation des subventions énergétiques et des dépenses fiscales, une mobilisation accrue des recettes fiscales et l’accélération des réformes du système des finances publiques par la mise en œuvre des directives de l’Uemoa», a laissé entendre Mme Mingasson.

Dans le domaine des politiques sociales et du capital humain, les partenaires demandent d’évaluer les programmes tels que la couverture maladie universelle (Cmu) et le programme national de bourses de sécurité familiale pour inclure un plan de sortie des bénéficiaires. Concernant ces programmes à portée sociale, le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a fait savoir que le Pudc, le Promoville et le programme des bourses de sécurité familiale vont continuer. D’ailleurs, il annonce la signature d’un accord pour le financement du Pudc, dans la semaine.

NDEYE AMINATA CISSE
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