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Prés de 130 000 tonnes de poissons débarquées à Joal-Fadiouth en 2018 (acteur)
Publié le dimanche 29 septembre 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par SB
La rareté du poisson ressentie à Dakar
Dakar, le 29 août 2018 - Une semaine après la fête de la Tabaski, les activités de pêche n`ont toujours pas repris normalement. Cette situation a créé une rareté du poisson dans les différents marchés de Dakar.
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Joal-Fadiouth (Mbour), Près de 130 000 tonnes de poissons ont été débarquées en 2018 au quai de pêche de Joal-Fadiouth, a révélé Abdou Karim Sall, président du comité de gestion de l’Aire marine protégée (AMP) de la localité.

"Joal-Fadiouth fait partie des zones les plus poissonneuses en Afrique de l’Ouest et ce n’est pas du hasard, parce que la mangrove joue un rôle sur l’écosystème", a-t-il notamment dit, précisant que la mangrove constitue une zone de ponte et de grossissement pour une vingtaine d’espèces halieutiques.

M. Sall a fait cette révélation vendredi lors du lancement officiel d’un projet régional pour le renforcement des écosystèmes de mangroves en Afrique de l’Ouest visant à verdir les économies des pays côtiers de la sous-région ouest-africaine. Initié par l’Union européenne (UE), pour un coût de 6 milliards de francs CFA, ce projet est prévu pour une durée de quatre ans.

"La mangrove joue un rôle de régulateur par rapport au taux de salinité ; si le taux de salinité dépasse 39%, on risque d’assister à la disparition de plusieurs espèces halieutiques comme les arches et les huitres", a prévenu Sall, également pêcheur.

Si l’on en croit le capitaine Cheikh Diagne, conservateur de l’AMP de Joal-Fadiouth, le reboisement de la mangrove se situe dans une zone incontournable dans le processus de régénération de l’écosystème marin et côtier dégradé,

"C’est pourquoi, d’ailleurs cette AMP de Joal-Fadiouth joue un rôle important du point de vue écologique, notamment pour le développement des pêches et des pêcheries", a-t-il expliqué.

Selon lui, des études ont été faites montrant que c’est une activité "écologiquement viable, économiquement rentable et socialement acceptée".

L’année derrière, renseigne le capitaine Cheikh Diagne, les ensemencements ont permis à chacune des 300 femmes de la localité de se retrouver avec une somme de 86 000 francs CFA dans une période de trente jours par rapport à l’ouverture du repos biologique.

"C’est une activité rentable qui contribue à l’amélioration des revenus des populations. La conservation est une opportunité pour les populations locales. C’est,en quelque sorte, un outil de développement, un repère pour la jeunesse", a-t-il fait valoir.

ADE/ASB
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