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Sud Quotidien N° 6300 du 29/4/2014

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Économie

Conciliation formation et entreprise: La Cnes et le Groupe Al Azhar accordent leurs violons
Publié le mardi 29 avril 2014   |  Sud Quotidien


Des
© aDakar.com par DF
Des opérateurs économiques sénégalais et tunisiens veulent redynamiser leurs relations commerciales
Lundi 31 mars 2014- Une quarantaine d’opérateurs économiques de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT) séjourne à Dakar pour apprécier les possibilités d’investissements au Sénégal et nouer des relations d’affaires avec le privé local. Photo: Mansour Cama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES)


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La Confédération nationale des Employeurs du Sénégal (Cnes) et le Groupe Al Azhar ont procédé hier, lundi à Dakar, à la signature d’un protocole d’accord. Le document paraphé entre dans le cadre de la recherche de synergies et de complémentarités nécessaires entre le monde de l’entreprise et celui de la formation professionnelle.

Dans le but de soutenir les efforts du Groupe Al Azhar dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle, la Confédération nationale des Employeurs du Sénégal (Cnes) et ledit groupe, ont paraphé un protocole d’accord, hier, lundi à Dakar. La signature a eu lieu entre le président de la Cnes, Mansour Kama, et Sérigne Mame Mor Mbacké, patron du Groupe Al Azhar, en présence du représentant du ministre de l’Education nationale, ainsi que d’élèves de l’Institut.

Selon Mansour Kama, le Groupe Al Azhar «est devenu, au fil des ans, une structure exemplaire qui a su s’adapter aux évolutions du monde sans nier les fondements de son enseignement adossé sur la foi religieuses».

Poursuivant, il a estimé que l’option choisie par le groupe, notamment la formation professionnelle, permet de donner des solutions au chômage des jeunes en intégrant les objectifs de l’enseignement à leurs finalités.

Ainsi, a-t-il trouvé qu’une telle initiative a «permis à des jeunes issus de l’école coranique de suivre avec succès une formation professionnelle brisant du même coup le mythe du mur infranchissable entre l’enseignement en arabe et le savoir moderne». Sur ce, il a indiqué qu’en signant «ce protocole avec l’Université Cheikh Ahmadou Bamba et le Groupe Al Azhar, la Cnes continue de s’inscrire dans la démarche d’un dialogue entre les milieux de la formation et l’entreprise».

Dans les closes du protocole signé entre les deux présidents des dites structures, il est prévu un accompagnement du groupe dans la formation de ses étudiants. Mor Talla Kane, Directeur Exécutif de la Cnes, a ainsi informé que cette signature permet de donner le feu vert «à nos membres pour pouvoir dispenser des cours, d’y animer des causeries, de parfaire leur Curricula et de recevoir comme stagiaire des étudiants, que l’on pense être des étudiants modèles, avec la tête très bien faite». Pour se faire, un comité de suivi va être mis en place en vu de dérouler la feuille de route, pour atteindre les objectifs escomptés, selon les assurances de Mansour Kama.

Par ailleurs, Sérigne Mame Mor Mbacké, héritier de Feu Sérigne Mourtada Mbacké, fondateur de l’institution, a indiqué qu’un tel compagnonnage va d’avantage les encourager dans leur mission. Selon lui, le but de cette institution est de «faire de tel sorte qu’on ait une jeunesse qui, quand elle parle ou qu’elle marche, qu’elle le fasse avec le savoir, et quand elle agit, qu’elle le fasse avec la conscience».

Rappelons au passage que l’Institution Al Azhar est l’œuvre de Feu Sérigne Mourtada Mbacké, fils de Khadimu Rassoul et inconditionnel du Prophète Mohamed (Psl). Une œuvre pérennisée par son fils Sérigne Mame Mor Mbacké. Aujourd’hui, elle compte plus de 300 instituts islamiques au Sénégal recrutant prés de 500 enseignants dont quatorze coopérants venus de l’Egypte et de la Mauritanie. Les Instituts Al Azhar ont pu s’installer également en Gambie, au Cameroun et en Cote d’Ivoire grâce au dynamisme du marabout.

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