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Affaire des 94 milliards : la Ligue sénégalaise des droits humains se prononce
Publié le vendredi 20 septembre 2019  |  IGFM
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© aDakar.com par MC
Table ronde sur la situation de la Justice au Sénégal
Dakar, le 29 mars 2018 - Une table ronde sur: "La justice au Sénégal: état des lieux et réformes", s`est tenue à Dakar. Des juristes, des magistrats, des avocats et des acteurs de la société civile ont pris part à cette importante rencontre d`échanges. Photo: Me Assane Dioma Ndiaye, avocat, défenseur des droits de l`Homme
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(Dakar) – Me Assane Dioma Ndiaye, le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) s’est invité au débat sur l’affaire des 94 milliards. Dans un post sur Facebook parcouru par L’As, il a rappelé que devant les députés, l’ancien ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, avait avoué que suite au rachat de la créance des héritiers par la Société Sofico (une procédure qu’il trouvait normale), l’État du Sénégal avait commencé les paiements. « Aujourd’hui, il est établi que ce rachat de créance n’a pas finalement été homologué par la justice », constate Me Ndiaye qui trouve d’ailleurs surprenant, avec une déduction logique, que tous les paiements qui ont été effectués alors l’ont été indûment.

Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh)se réserve cependant de culpabiliser qui que ce soit. Toutefois, il pose de nombreuses interrogations qui doivent aider à la manifestation de la vérité : « Combien l’État du Sénégal a décaissé à ce jour, soit directement soit par le biais de lettres de confort, au titre des 94 milliards convenus avec la Société Sofico ? L’État parlait, à un certain moment, de 3 500 000 000 de Fcfa déjà décaissés. Si l’on sait que les héritiers n’ont, à ce jour, rien perçu, qui a encaissé cet argent ? Y a-t-il des lettres de confort par rapport aux 94 milliards ou pas ? Si ces lettres de confort ont été avalisées par des banques, l’État, n’a-t-il pas décaissé indirectement ? ».

IGFM
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