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Allocation de 2 milliards au chef de l’opposition : Seydou Guèye dément Mamadou Lamine Diallo
Publié le lundi 16 septembre 2019  |  Enquête Plus
Mamadou
© Autre presse par DR
Mamadou Lamine Diallo
Mamadou Lamine Diallo (MLD), fondateur du Mouvement Tekki
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Le ministre-conseiller en communication du président de la République a démenti les allégations de Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki, selon lesquelles l’Etat va allouer un fonds de 2 milliards au futur chef de l’opposition. Seydou Guèye a fait ce démenti à l’émission ‘’Jury du dimanche’’ de iRadio. ‘’Je ne vois pas au nom de quoi on devrait prendre 2 milliards et les affecter à une personne qui n’est pas élue. C’est une invention qui est sortie tout droit de la tête de son auteur’’, a-t-il déclaré.

Cependant, le conseiller en communication du président de la République a expliqué les raisons pour lesquelles l’Etat veut instaurer le statut du chef de l’opposition. ‘’Même si le pouvoir ne l’avait pas suscité, c’est la classe politique qui aurait dû, comme un seul homme, demander cela. Ce sont des questions qui ont été réglées par notre Constitution. C’est un patrimoine national au même titre que la modernisation des partis politiques. Ce sont des questions urgentes’’, argue M. Guèye. Poursuivant, l’ancien secrétaire général, porte-parole du gouvernement, ajoute : ‘’Avoir une classe politique organisée et une vie politique modernisée, un espace politique civilisé et urbanisé est un jalon qu’il nous faut franchir pour continuer notre trajectoire démocratique.’’

Par conséquent, le porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr) considère que ‘’vouloir ramener tout à des histoires d’argent, c’est aller dans le sens inverse de l’histoire’’. Aujourd’hui, l’impératif, dans tous les pays du monde, souligne-t-il, ‘’c’est de clarifier les rapports entre l’argent et la politique’’. ‘’Ce qu’il faut discuter, c’est la mission et la responsabilité du chef de l’opposition dans la relation entre l’opposition et le pouvoir. C’est lui assigner une position dans le protocole de l’Etat’’, avance Seydou Guèye qui se dit peiné par l’absence de l’opposition à la tribune officielle lorsqu’on célèbre une fête nationale comme le 4 Avril. Soutenant que le chef de l’opposition ‘’aiderait à trouver les consensus pour faire avancer la démocratie’’, M. Guèye laisse entendre qu’il n’a pas de préférence sur la personne qui sera choisie. ‘’Ce qui importe pour moi, que le chef de l’opposition soit Abdoulaye Wade ou Idrissa Seck, c’est le président de la République qui sera leur chef’’.
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