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Lutte contre le djihadisme en Afrique de l’Ouest : La Cedeao adopte un plan d’un milliard de dollars
Publié le dimanche 15 septembre 2019  |  Seneweb.com
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© Autre presse par DR
Sommet extraordinaire de la Cédéao consacrée à la sécurité
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Un milliard de dollars sur quatre ans (soit environ 500 milliards de francs Cfa), c’est le coût global d’un plan adopté par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour combattre le djihadisme en Afrique de l’Ouest.

L’annonce a été faite par le président nigérien en exercice de la Cedeao, Mahamadou Issoufou, en marge de la clôture du sommet extraordinaire de «lutte contre le terrorisme» de la Cedeao, qui s’est tenu ce samedi 14 septembre, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Selon lui, cet argent servira notamment à «renforcer les capacités opérationnelles des armées nationales ainsi que des forces conjointes» qui peinent à lutter dans la région contre le terrorisme.

«Les débats nous ont permis d’adopter des décisions très fortes. (…) La conférence (élargie au Tchad et à la Mauritanie) a adopté un plan d’action et de mobilisation de ressources à hauteur d’un milliard de dollars pour la lutte contre le terrorisme », a annoncé Mahamadou Issoufou repris par l’Afp. Laquelle signale que ce plan et son budget, qui fait appel uniquement à des ressources internes, seront présentés en décembre lors du prochain sommet de la Cedeao dans la capitale nigériane, Abuja. Mais, ajoute-t-elle, l’argent qui sera versé dans un «pot commun» servira notamment à «renforcer les capacités opérationnelles des armées nationales ainsi que des forces conjointes» comme le G5 Sahel ou la Force multinationale mixte du bassin du lac Tchad.

En effet, la force multinationale G5 Sahel, qui compte la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, et qui devait comprendre 5 000 hommes, a donc été au centre des interrogations du sommet. Et l’idée de cette force, poussée par la France, selon l’Afp, était de «faire monter en puissance les armées régionales pour épauler, voire à terme remplacer l’armée française, qui conduit au Sahel l’opération «Barkhane» (4 500 militaires) contre les djihadistes depuis 2014 dans le prolongement de l’intervention menée dans le Nord malien l’année précédente.
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