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Le PSE dénote "une rupture par le rythme et la profondeur des réformes"
Publié le lundi 28 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le Plan Sénégal émergent (PSE), nouveau référentiel des politiques publiques de développement en cours au Sénégal, "marque une rupture par le rythme et la profondeur des réformes" engagées par le gouvernement sénégalais, a affirmé le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Sénégal, Hervé Joly, dans une interview parue lundi dans Le Soleil.

Ce plan a fait l'objet fin février dernier d'une réunion du Groupe consultatif pour le Sénégal, une table-ronde où les bailleurs sont sollicités pour le financement de projets de développement.

Interrogé par l'envoyé spécial du quotidien national à Washington sur le rythme des réformes structurelles entreprises par le Sénégal, le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Sénégal, Hervé Joly, s'est montré optimiste, avec l'adoption du PSE.

Certes, comme le constate le dernier rapport sur la sixième revue du programme conclu en décembre 2013, "il y a eu effectivement un rythme de mise en œuvre des réformes qui a été plus lent que ce qui était escompté, particulièrement au cours de l'été dernier".

Mais "il y a un effort d'accélération que nous avons noté depuis que le nouveau gouvernement a pris ses fonctions", a-t-il fait observer, ajoutant : "Nous avons donc bon espoir que le rythme des réformes s'accélère".

"C'est particulièrement important dans un contexte où le gouvernement a une nouvelle stratégie de croissance, le Plan Sénégal émergent (PSE). Ce plan marque une rupture par le rythme et la profondeur des réformes", a-t-il estimé.

Pour Hervé Joly, "le Plan Sénégal émergent est d'abord un document qui offre un bon diagnostic des forces et faiblesses du Sénégal, c'est une bonne base de travail''.

"C'est une vision pour le Sénégal à moyen terme, qui est porté par les plus hautes autorités de l'Etat. A Paris, tous les représentants de l'Etat étaient convaincus que c'est la bonne stratégie pour le Sénégal. Cette bonne appropriation du plan par les autorités est a priori un élément qui devrait contribuer au succès de la mise en œuvre. Le plan est très ambitieux", s'est-il enthousiasmé.

"Une façon d'illustrer cette ambition, c'est de regarder les taux de croissance. Sur les cinq dernières années, le Sénégal était à 3,5% en moyenne. L'objectif à moyen terme est d'aller à 7-8%. Cela illustre bien l'ambition du PSE. Le PSE est un plan d'investissement et de réformes sur le moyen terme", a-t-il ajouté. Il signale que son plan d'actions prioritaires (PAP) comporte 27 projets pour un montant total dépassant 100% du Pib.

Il trouve intéressant que "les autorités réaffirment l'importance de préserver la viabilité des finances", expliquant que celles-ci "n'envisagent pas de financer cet important surcroît d'investissement en laissant filer le déficit budgétaire".

Il a en outre relevé "17 réformes prioritaires qui sont essentielles puisqu'elles visent à améliorer le climat des affaires, à rendre l'investissement privé plus productif".

Il a rappelé que "le FMI appuie le programme des autorités à travers l'Instrument de soutien à la politique économique (ISPE)", un programme "approuvé par le Conseil d'administration du FMI fin 2010''.

"Nous en sommes à la quatrième année de mise en œuvre et nous avons conclu toutes les revues. Le message du FMI, c'est donc que globalement, les choses vont dans la bonne direction", a-t-il souligné.

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